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Nouveau site - Contre-attaque(s): "Il faut répondre à l’islamophobie"
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
http://rue89.nouvelobs.com/2015/09/01/contre-attaques-faut-repondre-a-lislamophobie-261011
Sur fond rouge, le mot d’ordre est lancé : « contre-attaquer ». Ce mardi 1erseptembre, une nouvelle plateforme de lutte contre l’islamophobie a fait son apparition sur Internet : Contre-attaque(s).
Dans sa présentation, le site précise son ambition. Celle de réagir, et de donner des moyens de le faire, face à un discours islamophobe grandissant en France, dans les médias et dans la société. L’appel n’est pas signé et les présentationssont succinctes :
« Nous sommes un groupe de militants associatifs, de journalistes, de citoyens préoccupés par les dérives auxquelles nous assistons en France et, plus largement, en Europe. »
Capture d’écran de la page d’accueil du site (Contre-attaque(s))
Un nom apparaît tout de même dans les mentions légales, Alain Gresh, directeur de publication. Le journaliste travaille au Monde diplomatique et àOrient XXI, un média de recherche et d’analyse sur le Moyen-Orient. Il nous raconte la genèse de Contre-attaque(s) :
« Le projet est né dans différentes mobilisations contre l’islamophobie de ces dernières années, au cours des Journées européennes contre l’islamophobie ou de débats sur le thème.
Il existe déjà plusieurs groupes constitués sur ce thème, avec leurs propres divergences, parfois des polémiques. Nous ne voulons pas en créer un nouveau, mais permettre de donner un lieu de rencontre des réflexions sur l’islamophobie. »
« On ne peut pas tout laisser passer »
Le site propose différents types de contenus autour de l’islamophobie. Des journalistes rédigent des articles d’analyse, comme Alain Gresh sur le retourdes « territoires perdus de la République ».
D’autres font de la veille sur les articles et les éditos publiés dans la presse.
« On est dans un monde où l’on parle tous les jours d’islam un peu n’importe comment, que ce soit pour les repas à la cantine, les djihadistes ou les banlieues. On a décidé qu’on ne pouvait pas tout laisser passer et qu’il fallait répondre à l’islamophobie. »
L’affaire de l’agression d’une jeune femme en maillot de bain à Reims trouve ainsi une réponse sur le site.
Des kits d’information
Les rédacteurs proposeront aussi des « kits d’information » pour aider à la mobilisation, et renvoient vers des articles ou d’autres ressources.
On retrouve ainsi la commission Islam & laïcité ou Quartiers XXI, site d’information sur les quartiers populaires, dans le sillage d’Orient XXI. Pour Alain Gresh, qui travaille principalement pour ce dernier média, Contre-attaque(s) est un instrument supplémentaire, avec une stratégie différente :
« Il existe aujourd’hui une génération de trentenaires, parfaitement intégrée, qui n’a pas peur de parler et qui veut lutter contre l’islamophobie. Je souhaite que ce soit ces personnes-là qui portent le mouvement. »
Un agenda des mobilisations
Parmi elles, la porte-parole du collectif Stop le contrôle au faciès, Sihame Assbague, membre du comité de rédaction.
« Notre génération bénéficie d’outils que les autres n’avaient pas. Je suis frappée par la force des réseaux sociaux. »
Pour lutter contre l’islamophobie aussi bien sur Internet que sur le terrain, le site ne se contentera pas de publications écrites. Un agenda recense ainsi les différentes initiatives locales ou nationales contre l’islamophobie, comme la marche du 31 octobre pour la dignité.
« Le travail des collectifs est irremplaçable et nous voulons le relayer et l’agrémenter de nos propres analyses. »
Participatif mais sans commentaires
Si le site se veut participatif et ouvre la porte aux contributions des citoyens et des militants, le comité a décidé de ne pas proposer la possibilité de commenter ses publications directement sur le site.
« C’est un choix. Ce sont des sujets qui agitent et il peut y avoir des dérives. »
Les critères de modération et de publication des propositions envoyées à la plateforme ne sont pas non plus parfaitement définis. L’initiative n’en est qu’à ses débuts et a vocation à évoluer, comme le reconnaît Alain Gresh :
« Pour le moment, le site est bricolé à partir de financements que l’on a pu regrouper entre nous. Il nous paraissait important de lancer quelque chose de concret avant de demander des aides ou des subventions qui nous permettront de s’améliorer et de perdurer. »