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Le comité d'entreprise d'Air France interrompu par des manifestants
Les brèves publiées dans cette rubrique « Informations et analyses » le sont à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Ce comité devait lancer le processus de dénonciation de tous les accords sociaux de la compagnie. Ce matin, après quatre jours de grève, les représentants syndicaux de l'aérien ont également été reçus au ministère des Transports.
C'est aujourd'hui une journée clef pour les salariés d'Air France : ce vendredi matin se tenait le comité central d'entreprise visant à lancer le processus de dénonciation de tous les accords sociaux actuellement en vigueur dans la compagnie. Il a été interrompu par des centaines de manifestants qui se sont introduits dans la salle de réunion et ont contraint la direction à quitter les lieux, a constaté l'AFP. L'exercice de pédagogie auquel s'était livré Alexandre de Juniac, le PDG de la compagnie, il y a deux jours, n'a visiblement pas suffit à calmer les inquiétudes de ses troupes.
Dans une vidéo diffusée en interne mercredi dont « Les Echos » avaient pu avoir connaissance, Alexandre de Juniac, qui n'était pas présent vendredi matin au CCE, déclarait : « La dénonciation [des accords collectifs] ne signifie pas que nous remettons en cause le dialoque social (...). La dénonciation est un moyen de dire que l'ensemble des accords qui régissent nos modes de fonctionnement (...) doit être revisité et renégocié pour s'adapter à notre nouvel environnement économique (...). C'est donc un renouveau de le politique contractuelle », avait-il expliqué. Le PDG d'Air France voudrait avoir terminé ce chantier à l'été.
Autre grand rendez-vous de la matinée : les organisations syndicales du transport aérien ont été reçues à partir de 10h30 au ministère des Transports, après quatre jours d'une grève qui a pris fin jeudi soir. Les pilotes d'Air France ont été particulièrement mobilisés dans ce conflit (60% de grévistes selon les syndicats, 30% selon la compagnie). L'objet de cette réunion est de discuter de la proposition de loi du député UMP Eric Diard, adoptée en première lecture à l'Assemblée nationale et au coeur du conflit, visant à encadrer plus strictement le droit de grève dans le secteur.
Vers une nouvelle grève ?
«S'il n'y a pas d'ouverture et que les portes restent fermées comme elles le sont depuis le début, très clairement il y aura un autre mouvement», avait prévenu dès jeudi Yves Deshayes, président du SNPL, le principal syndicat de pilotes. De son côté, le gouvernement reste particulièrement attaché à la proposition Diard, ce qui risque de rendre les discussions difficiles. Il est «hors de question» que le gouvernement «bouge» sur ce texte qu'il juge « non seulement utile mais indispensable », a encore martelé mercredi le ministre des Transports, Thierry Mariani. La principale mesure qui cristallise les désaccords est celle imposant aux grévistes, sous peine de sanction, de se déclarer individuellement 48 heures à l'avance.
La réunion au ministère n'était pas encore achevée en fin de matinée. Si chacun continue à camper sur ses positions, la prochaine étape se jouera le 15 février, lors de l'examen de la proposition de la loi par le Sénat, où l'opposition est majoritaire. Le texte risque d'en sortir fortement amendé avant son second passage à l'Assemblée. Ensuite, « si le gouvernement fait preuve d'intransigeance et annonce son intention de revenir au texte initial, nous lancerons un mouvement de grève », avait déjà indiqué le SNPL mercredi. Même si celui-ci doit tomber pendant les vacances scolaires...