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    Manif des salariés d’Areva

    lutte-de-classe

    Lien publiée le 16 septembre 2015

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    https://communismeouvrier.wordpress.com/2015/09/16/manifestation-des-salaries-dareva/

    Libération, 15 septembre 2015 :

    Blanche, orange, rouge et azur : la mosaïque intersyndicale d’Areva, rassemblée sur les marches de la Grande Arche de La Défense, tranche avec les costumes gris du quartier d’affaires. Venus de La Hague, de Marcoule ou du Tricastin, 2 500 salariés du groupe nucléaire ont déboulé mardi matin devant la tour Areva pour s’opposer aux 3 500 à 4 000 suppressions de postes prévues d’ici 2017 dans le cadre d’un plan d’économies d’un milliard d’euros. Avec un mot d’ordre : «Non au dépeçage !»

    En gilets jaune fluo, une garde d’honneur escorte le cercueil de «nos emplois», telle une procession funéraire, sauf que le cortège noie son inquiétude dans un concert de slogans, pétards et sifflets. Pour Sylvie, descendue de la tour pour soutenir ses collègues, la messe est dite : «J’ai connu Areva au mieux de sa forme. C’est dommage, c’était une bonne société. Il y a eu des erreurs.»

    Parmi les manifestants, beaucoup reprochent à la direction une gouvernance hasardeuse, marquée par la guerre fratricide avec EDF et l’affaire UraMin. «Les salariés ne doivent pas être les victimes expiatoires de ces errances», affirme Cyrille Vincent, coordinateur CFE-CGC chez Areva. «Je connais peu d’entreprises en faillite avec 46 milliards d’euros de carnet de commandes et de l’activité pour six ans, ironise Bruno Blanchon, responsable de la branche atomique de la CGT. Seulement, nous allons arriver face à un mur de dettes en 2016, parce que les dirigeants ont raisonné avec des emprunts sur trois ans pour des installations qui rapporteront de l’argent pendant soixante.»

    Les syndicats demandent une recapitalisation de l’entreprise par l’Etat estimée à 7 milliards d’euros, rappelant notamment les enjeux de sûreté des installations. «Que l’Etat assume son rôle !» réclame Stéphanie Gooris, secrétaire de la section Unsa de La Hague. La dernière phase de négociations entre les cinq syndicats d’Areva et la direction aura lieu lundi et mardi.