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La mobilisation fléchit chez les salariés de l’AP-HP
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(Le Monde) Les salariés de l’Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) en grève ont rebroussé chemin, jeudi 17 septembre, en cours de manifestation. Non pour stopper leur mouvement, mais pour changer de mode d’action afin de faire entendre leurs revendications. Quelques instants plus tard, ils installaient un hôpital de fortune en plein cœur de Paris, rue de Rivoli, pour dénoncer le projet de réorganisation du temps de travail porté par leur directeur général, Martin Hirsh.
Tentes contenant un brancard, fauteuils médicaux et tensiomètres usagés ont ainsi agrémenté la rue de Rivoli, à proximité de l’hôtel de ville et du siège de l’AP-HP. L’Objectif étant de « montrer les conditions dans lesquelles on travaille », expliquait un représentant syndical de SUD santé. La dénonciation des conditions de travail à l’AP-HP était un nouveau ressort de mobilisation mis en avant par les syndicats, qui avaient anticipé une baisse de la participation à la grève. Selon la direction, 8,66 % du personnel était en grève à la mi-journée, bien loin des 34 % de la première mobilisation, le 21 mai, qui étaient déjà tombés à 12,5 % le 18 juin.
Dialogue rompu
En ligne de mire, le projet de réforme des trente-cinq heures visant les 75 000 agents (hors médecins) des trente-neuf établissements de l’AP-HP, annoncé au printemps par Martin Hirsch, et qui permettrait, selon lui, « d’économiser plus de 20 millions d’euros » et de « sauver quatre mille emplois par an ». Il s’agit notamment de réduire les plages journalières de travail des agents, de sept heures et trente-six minutes ou sept heures et cinquante minutes à sept heures et trente minutes, ce qui entraînerait la perte de trois jours de RTT par an et d’autres jours de congé propres à l’AP-HP, selon les syndicats.
L’intersyndicale, qui a annoncé ne plus vouloir discuter avec Martin Hirsch, réclame toujours le maintien de ces avantages et journées de RTT, ainsi que dix mille embauches « pour faire fasse à la hausse d’activité ».
Le dialogue s’était rompu au début de l’été, syndicats et direction ne parvenant à se mettre d’accord sur des « études de terrain », qui se poursuivent depuis, et dont les premiers résultats sont attendus pour la fin de septembre. En contrepartie, une mise à disposition de logements pour les personnels de l’AP-HP a été proposée dans le cadre d’un amendement déposé au projet de loi santé, en cours d’examen au Sénat. Mais elle n’a pas remporté l’approbation des syndicats.




