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Picardie - Grève reconduite dans les restos universitaires
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
À court de petits fours. L’inauguration ce mardi de la nouvelle résidence universitaire du Bailly B, au Campus d’Amiens, fut plus courue que prévue. Répondant à un appel à la grève, les personnels du Centre régional des œuvres universitaires (CROUS), gestionnaire de ce bâtiment rénové et au-delà de 4 000 lits à travers la région, ont décidé de s’inviter au rendez-vous afin de protester contre une «<UN>privatisation croissante<UN>» de leurs tâches.
Alors que le CROUS compte 250 agents en Picardie, la grève a mobilisé plus de 50 % des personnels, selon la direction. À Amiens, Compiègne et Beauvais surtout. La CFDT et la CGT, soutenues par l’organisation étudiante UNEF, avançaient des taux entre 60 et 70 %. « Les Resto U sont restés fermés. Quelques cafétérias ont pu servir avec des CDD », décrivait Raymond Rivière, délégué CFDT.
« Surcharge de travail »
Sur le fond, « à Charles de Gaulle, au Thil, à Friant… toutes les nouvelles résidences d’Amiens notamment voient l’arrivée de personnels privés pour l’entretien », déplore Raymond Rivière. Si l’État finance la construction de nouveaux bâtiments, « sur le fonctionnement, il se désengage. Et comme lamasse salariale représente 60 % du budget, les personnels sont donc la seule variable d’ajustement. Du coup, on se retrouve en surcharge de travail. Nous avons 30 équivalents temps plein (ETP) en congé maladie, en ce moment ».
Présent pour l’occasion, le directeur national du CNOUS, Guillaume Houzel, relativisait le tableau. « Depuis 40 ans, des travaux secondaires sont assurés dans les CROUS en externe. Nos personnels n’ont jamais eu le monopole. Nous agissons dans un cadre économique contraint. Ce qui n’empêche pas le nombre d’emplois publics d’augmenter dans les CROUS, pour les besoins des Resto U et des résidences qui s’ouvrent », affirmait même le directeur, avant que CFDT et CGT ne soient reçus au service central à Saint-Leu.
À l’issue de 3 h 30 de réunion, syndicats et direction ont convenu de se revoir ce mercredi après-midi. Ce qui n’empêchera pas la reconduction de l’appel à la grève. Les étudiants devront donc s’attendre à de nouvelles perturbations dans les RU. Dont l’ampleur se jouera à deux niveaux. Localement d’abord, après une assemblée générale prévue à 9 heures à la résidence du Bailly D, à Amiens. Et à Paris ensuite, au siège du CNOUS, où se tiendra, coïncidence du calendrier, un Comité technique national. Le mouvement de grogne en Picardie devrait, à coup sûr, s’inviter à l’ordre du jour.





