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Occuper, résister, produire : Officine Zero
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
http://www.autogestion.asso.fr/?p=5390
Un documentaire sur une entreprise récupérée à Rome.
Un film de Dario Azzellini et Oliver Ressler.
33 minutes, 2015
Officine Zero, Rome, Italie
Officine Zero, anciennement RSI (Rail Service Italia), s’occupait de la maintenance et de la réparation des wagons-lits. Lorsqu’en décembre 2011, il a été décidé d’arrêter les trains de nuit au profit des trains à grande vitesse, RSI a fermé. Quelques 20 travailleurs, sur les 60 employés, n’ont pas accepté cette fermeture et se sont mis en lutte. Ils ont alors trouvé un soutien parmi les participants du centre social voisin « Strike ». En février 2012, ils ont occupé les locaux. Ensemble, ils ont créé un atelier de reconversion, organisant des assemblées publiques auxquelles des centaines de personnes ont participé. L’idée « folle » de l’Officine Zero était née. Des travailleurs précaires, des indépendants, des artisans, des professionnels et des étudiants ont participé à cette occupation. La conjonction entre anciennes et nouvelles formes de travail, regroupant plusieurs situations de travail précaire, essayant de dépasser l’isolement et l’individualisation est une caractéristique essentielle du projet.
Le 2 juin 2013, Officine Zero était officiellement créé en tant qu’usine éco-sociale. Officine Zero signifie Atelier Zero : « zéro patrons, zéro exploitation, zéro pollution » comme le disait leur nouveau slogan. Ce nom signifiait aussi qu’ils devaient trouver un nouveau départ. « C’était l’idée de créer un lieu de travail sans patron » explique ainsi dans le film Miriam Freschi qui est venu à Officine Zero à partir du Centre social, « l’idée de réutiliser et recycler n’est pas une nouvelle façon de travailler mais aussi le moyen d’inventer un nouveau système. »
Dans une demi douzaine d’ateliers de menuiserie, capitonnage, métallurgie ou de réparation, les travailleurs d’Officine Zero recyclent des appareils ménagers, des ordinateurs et des meubles. Le projet est de convertir l’atelier de réparation des wagons-lits en centre industriel de recyclage et de rénovation. Officine Zero est géré horizontalement par tous les travailleurs, à partir de chaque atelier et avec les travailleurs précaires qui partagent un étage de bureaux dans l’ancien bâtiment administratif. L’ancien travailleur de RSI et responsable de l’atelier de capitonnage Giuseppe “Peppe” Terrasi souligne les procédures démocratiques de prises de décision : « Nous les prenons en assemblées, en assemblées dans lesquelles nous participons tous et pas des assemblées fermées où certaines personnes savent ce qu’il se passe alors que d’autres non. » Le métallurgiste Guido Abballe, responsable de l’atelier de soudure exprime clairement qu’Officine Zero n’est pas seulement là pour défendre un lieu de travail : « La raison pour laquelle nous sommes là, que nous progressons, avec certes beaucoup de difficultés, est que l’on essaye de construire un nouveau système, une nouvelle voie. »
“Occuper, résister, produire : Officine Zero” suit les activités des travailleurs, les discussions et initiatives pour retrouver du travail, des revenus et de la dignité en construisant un lieu de travail démocratique et autogéré.
Après “Occuper, résister, produire : RiMaflow” (34 min., 2014) the film “Occuper, résister, produire : Officine Zero” est le second d’une série de court-métrages sur les occupations de lieu de travail et de production sous contrôle ouvrier en Europe.
Producteur et réalisateur : Dario Azzellini et Oliver Ressler
Prises de vue : Thomas Parb et Bernhard Mayr
Perchiste : Roberto Polenta, Oliver Ressler
Montage : Dario Azzellini et Oliver Ressler
Conception sonore, bande-son et corrections des couleurs : Rudolf Gottsberger
Remerciements à Alioscia Castronuovo, Elisa Gigliarelli, Francesco Raparelli et Marina Sitrin
Ce projet a été partiellement financé par le Fonds autrichien des sciences (FWF) AR 183-G21.
Co-production: Neuer Berliner Kunstverein (n.b.k.)
Nos remerciements pour le soutien de l’Université Johannes Kepler de Linz, Austriche