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Chili: des milliers d’étudiants manifestent contre la réforme de l’éducation
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
http://information.tv5monde.com
Des milliers d’étudiants chiliens ont manifesté jeudi, jugeant insuffisante la réforme de l’éducation portée par la présidente socialiste Michelle Bachelet, qui vise à rénover un système largement privatisé et inégalitaire, hérité de la dictature d’Augusto Pinochet (1973-1990).
« Gratuité sans vraie transformation, ce n’est pas une avancée », ont clamé les étudiants, en défilant aux sons des tambours sur l’avenue Alameda, dans le centre de Santiago.
« Cela fait un an que nous demandons une réforme éducative pour transformer » le système, a expliqué Valentina Saavedra, présidente de la Fédération des étudiants de l’université du Chili, à la tête du cortège.
A même le sol, une manifestante avait écrit : « Ni négociation ni propositions modérées, une éducation digne pour maintenant! ».
Selon les organisateurs, 60.000 personnes ont participé à cette manifestation qui s’est terminée par quelques affrontements entre étudiants et forces de l’ordre.
La réforme de l’éducation était l’une des principales promesses de campagne de Michelle Bachelet, mais elle suscite depuis des mois l’opposition de nombreux étudiants et professeurs.
La présidente chilienne souhaitait mettre en œuvre la première partie de la réforme dès 2016.
Celle-ci porte sur la gratuité de l’enseignement universitaire, qui doit bénéficier à 200.000 étudiants appartenant aux catégories les plus pauvres de la population, avant de parvenir progressivement à la gratuité totale dans les deux années qui suivront.
Mais à quelques mois de la mise en application de la réforme, il n’a toujours pas été précisé quels seraient les montants engagés ni les établissement bénéficiaires.
Selon le gouvernement, les universités qui répondent aux critères établis et acceptent le financement de l’Etat ont jusqu’au mois de décembre pour se manifester.
« Il y a beaucoup d’incertitudes, et à propos de tout. Je suis étudiante, et je ne sais pas si l’année prochaine je vais devoir payer ma scolarité ou pas », s’énerve Marcela Gomez, une étudiante qui participait à la manifestation dans les rues de Santiago.
Le Chili dispose toujours d’un système éducatif hérité de la dictature d’Augusto Pinochet, considéré comme l’un des plus chers et plus inégalitaires de la planète.





