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Le réchauffement pourrait entraîner 100 millions de pauvres en plus d’ici 2030

écologie

Lien publiée le 9 novembre 2015

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://www.20minutes.fr/monde/1726563-20151108-si-fait-rien-climat-100-millions-pauvres-plus-2030

CLIMAT L'impact serait particulièrement fort sur le continent africain...

A quelques semaines de la COP 21, la menace devrait inciter certains pays à agir. Car la planète comptera 100 millions de personnes supplémentaires vivant dans l'extrême pauvreté d'ici à 2030 si aucune action n'est prise pour limiter l'impact du réchauffement climatique, estime un rapport de la Banque mondiale publié dimanche.

«Sans (un) développement "climato-intelligent", le changement climatique pourrait faire basculer plus de 100 millions de personnes dans la pauvreté à l'horizon 2030», indique ce document publié à moins d'un mois de la conférence de Paris sur le climat COP21.

L'Afrique en première ligne

L'impact serait particulièrement fort sur le continent africain, où le changement climatique pourrait entraîner une flambée des prix alimentaires pouvant atteindre 12% en 2030. Ce serait «un coup très dur pour une région où la consommation alimentaire des ménages les plus pauvres représente plus de 60 % leurs dépenses», souligne l'institution de développement économique.

L'Asie du Sud serait, elle aussi, en première ligne. En Inde, les chocs agricoles et la prolifération plus rapide des maladies résultant des dérèglements climatiques pourrait faire basculer 45 millions de personnes dans l'extrême pauvreté, c'est-à-dire vivant avec moins de 1,90 dollar par jour.

Un risque accru d'attraper le paludisme

L'impact serait également sanitaire. Un réchauffement planétaire de 2 à 3°C par rapport à l'ère pré-industrielle --supérieur à l'objectif de +2°C de la communauté internationale-- pourrait augmenter de 5% le nombre d'habitants exposés au paludisme, soit une hausse de 150 millions de personnes, selon la Banque mondiale.

L'incidence des maladies diarrhéiques menacerait également de grimper de 10% dans les quinze prochaines années, indique le rapport de l'institution, qui appelle à mettre en oeuvre un développement «soucieux du climat, rapide et solidaire».

«À plus long terme, seule une action internationale immédiate et soutenue visant à réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre permettra de préserver des millions de personnes de la pauvreté», affirme également la Banque mondiale, appelant les pays riches à aider ceux du Sud à financer des mesures atténuant l'impact du réchauffement climatique.

La conférence internationale de Paris (COP21), qui débute le 30 novembre, pourrait déboucher sur un accord international limitant les gaz à effet de serre.

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http://www.latribune.fr/economie/international/climat-vers-une-explosion-de-la-pauvrete-d-ici-a-2030-520736.html

Cent millions de personnes pourraient basculer dans l'extrême pauvreté dans les quinze prochaines années si aucune mesure n'est prise pour freiner le changement climatique.

A quelques semaines de la COP21 à Paris, la Banque mondiale accentue la pression sur les dirigeants. Un rapport de l'institution estime que la planète comptera 100 millions de personnes supplémentaires vivant dans l'extrême pauvreté d'ici à 2030 si aucune action n'est prise pour limiter l'impact du réchauffement climatique.

"Sans (un) développement climato-intelligent, le changement climatique pourrait faire basculer plus de 100 millions de personnes dans la pauvreté à l'horizon 2030", indique ce document.

Il y a quelques jours, les Nations Unies ont de leur côté fait savoir que les promesses de réduction de gaz à effet de serre étaient, en l'état, insuffisantes pour contenir le réchauffement à +2°C.

L'Inde pourrait compter 45 millions de pauvres supplémentaires

La Banque mondiale assure que l'impact serait particulièrement fort sur le continent africain où le changement climatique pourrait entraîner une flambée des prix alimentaires pouvant atteindre 12% en 2030. L'institution ajoute que ce serait "un coup très dur pour une région où la consommation alimentaire des ménages les plus pauvres représente plus de 60% de leurs dépenses".

En Inde, les chocs agricoles et la prolifération plus rapide des maladies résultant des dérèglements climatiques pourrait faire basculer 45 millions de personnes sous le seuil de l'extrême pauvreté (moins de 1,90 dollar par jour), détaille la Banque mondiale.

Un réchauffement planétaire de 2 à 3°C par rapport à l'ère pré-industrielle -supérieur à l'objectif de +2°C de la communauté internationale- pourrait augmenter de 5% le nombre d'habitants exposés au paludisme (soit une hausse de 150 millions de personnes), d'après l'institution de développement économique. Le nombre de nouveaux cas de maladies diarrhéiques menacerait également de grimper de 10% dans les quinze prochaines années, indique le rapport de l'institution.

L'amélioration des systèmes de protection sociale et la mise en place d'une couverture santé universelle figurent parmi les propositions de la Banque mondiale. Mais une action internationale demeure la clé de la réussite. A la conférence climat de Copenhague en 2009, les pays développés ont promis des versements annuels de 100 milliards de dollars à partir de 2020 pour financer les politiques climatiques des pays en développement.

La réduction de la pauvreté menacée ?

Enfin, le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim assure que l'inertie sur le climat risquerait de compliquer l'objectif d'éradication de l'extrême pauvreté d'ici à 2030. "Il ne sera pas possible de mettre fin à la pauvreté si nous ne prenons pas des mesures énergétiques pour atténuer la menace que le changement climatique fait peser sur les pauvres et si nous ne réduisons pas massivement les émissions nocives".

Début octobre, l'institution s'était pourtant félicitée des progrès sur ce front avec une extrême pauvreté qui devrait reculer en 2015 à un niveau sans précédent et frapper moins de 10% de la population mondiale, soit 702 millions de personnes.

Lors des dernières négociations de Bonn le 22 octobre, les pays en développement ont mis la pression, demandant que la somme de 100 milliards leur soit garantie et que cette enveloppe augmente à partir de 2020.