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ArcelorMittal : les métallos bloquent le site de Florange
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Au moment où débute en région parisienne un comité central d’entreprise qui doit officialiser la prolongation de l’arrêt des hauts-fourneaux, les salariés d’ArcelorMittal bloquent les accès au site de Florange. Plus aucune expédition ne peut se faire.
Ils sont entre 200 et 300 salariés du site de Florange, installés à la sortie d’où partent les produits finis de l’usine. "Nous avons décidé de frapper Mittal là où ça fait mal : le portefeuille", lance le responsable CFDT du site, Edouard Martin, en promettant "un blocage d’une durée illimitée". "Nous allons constituer un trésor de guerre, un butin du fruit de notre travail", explique-t-il.
Florange produit essentiellement des bobines de tôle pour l’industrie automobile. Même si les hauts-fourneaux sont à l’arrêt depuis octobre dernier, le laminoir de Florange continue de sortir 200.000 tonnes d’acier par mois, car l’usine est approvisionnée en brames d’acier produites sur le site de Dunkerque (Nord).
Avec ce blocage, les protestataires espèrent désorganiser complètement l’industrie automobile (Peugeot, Volkswagen, Mercedes, Audi et Toyota) qui travaille à flux tendus.
"Le cauchemar du gouvernement"
Cette opération coup de poing est la première menée après l’occupation des bureaux de la direction, lundi. L’intersyndicale a promis de devenir "le cauchemar du gouvernement" jusqu’au second tour de la présidentielle. Mardi, Nicolas Sarkozy a promis : "On fera tout pour que (Florange) rouvre". Une déclaration accueillie sur place avec circonspection : les salariés réclament des engagements écrits sur l’avenir du site mosellan.
Les salariés d’ArcelorMittal craignent la "mort programmée" de Florange, qui emploie quelque 5.000 personnes. Car la semaine dernière, la direction a annoncé une prolongation de l’arrêt des hauts-fourneaux. Décision entérinée au cours du CCE ce matin à La Plainte-Saint-Denis près de Paris, le siège français d’ArcelorMittal.
Le numéro 1 mondial de la sidérurgie promet qu’il ne s’agit que d’une mise en veille temporaire, une simple adaptation à la demande du marché, en baisse.




