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Algérie - Le front social bouillonne
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(source : Algerie Focus)
Les mouvements de protestations se multiplient. Et la colère gagne de plus de plus d’entreprises publiques dans plusieurs régions du pays. Après la protestation des travailleurs de la Société nationale des véhicules industriels (SNVI), c’est autour des salariés de l’Etusa (Entreprise de transport urbain et suburbain d’Alger) de sortir dans la rue pour exprimer leur inquiétude quand au devenir de leur entreprise.
Les travailleurs de la SNVI, qui ont organisé mardi une manifestation publique pour protester contre le non-paiement de leurs salaires durant les deux derniers mois, poursuivaient mercredi, pour la deuxième journée consécutive, la grève qui paralyse l’usine de Rouiba. Mais durant cette deuxième journée, les travailleurs de cette mythique entreprise publique ont placé la barre des revendications encore plus haut : ils réclament désormais le départ du P-DG de l’entreprise et de son staff. Une revendication qui vient s’ajouter à l’expression d’une crainte liée à des soupçons sur une volonté de privatisation de la société, alimentée par le parti-pris manifeste des autorités publiques en faveur du concurrent Mercedes Benz, qui tourne à plein régime, contrairement à la SNVI qui n’arrive même pas à satisfaire ses commandes.
Alors que la SNVI bouillonne, les travailleurs de l’Etusa donnent également de la voix. Ils soupçonnent, eux aussi, le gouvernement de vouloir brader leur entreprise. D’autant plus que les responsables de la wilaya d’Alger ont donné leur accord pour que l’homme d’affaires Mahieddine Tahkout exploite de nombreuses lignes à Alger, avec l’introduction de quelques 1000 bus.
Ces mouvements convergent tous vers l’existence d’un malaise au sein des entreprises algériennes, notamment publiques. Ces dernières sont en train de vivre une situation difficile liée notamment à la crise économique qui frappe de plein fouet l’Algérie.
Plus, l’introduction de l’article 66 dans la loi de finances 2016, qui donne droit au gouvernement d’ouvrir le capital d’une entreprise publique, prouve que les inquiétudes des salariés sont fondées. Les jours à venir peuvent également apporter de nouveaux éléments.




