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Première grève chez l’équipementier aéronautique Latécoère depuis 43 ans
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Une grève à durée illimitée, pour des raisons salariales, soutenue par la CGT, s'est déclenchée mercredi matin dans les deux sites de l'équipementier aéronautique Latécoère, à Toulouse (Haute-Garonne) et Gimont (Gers). C'est la première grève chez Latécoère depuis 1972.
Latécoère, qui construit des aérostructures (portes et éléments de fuselage) pour Boeig et Airbus, n'avait pas connu de grève depuis 43 ans.
Mais depuis ce mercredi matin,130 salariés, essentiellement des ouvriers, observent, selon la CGT, sur les deux sites du groupe Latécoère de Toulouse et de Gimont, qui comptent 1000 salariés, une grève à durée illimitée.
Selon le syndicat, c'est la décision de geler les salaires qui a déclenché le mouvement, alors que la CGT réclamait une augmentation générale de 50 euros. "Les 1ères décisions de nos tout nouveaux actionnaires – au 1er rang desquels les fonds d’investissement anglo-saxons Apollo et Monarch – ne sont pas étrangères à cet embrasement", souligne la CGT dans un communiqué qui regrette l'" attribution d’actions gratuites au management du groupe pour un montant total, au cours actuel de l’action, voisin de 10 M€."
"Ces décisions calamiteuses, poursuit le syndicat, ont été prises alors que les salaires ont été gelés cette année, alors que tous les objectifs industriels ont été atteints, alors que la direction n’a de cesse de louer les efforts et la performance des salariés et alors que la situation financière du groupe est assainie."
"Il n’en fallait pas autant pour enflammer notre vieille et belle usine. Elle est en danger. nous la défendons.", concluent les grèvistes, dénonçant notamment pêle-mêle un "durcissement des relations sociales", "un dialogue social bafoué, une multiplication des sanctions disciplinaires, un management par objectifs déshumanisant, des incitations appuyées à la « mobilité ».
De son côté, la direction du groupe Latécoère n'a pas souhaité s'exprimer. Toutefois, de source proche de celle-ci, on rappelle que la restructuration cet été du capital de l'entreprise a permis de la désendetter, et que, jusqu'au gel des salaires décidé pour l'année 2015, les salariés avaient pu bénéficier "pendant des années" d'une augmentation "au rythme annuel de 2,5 à 3 %". "On ne comprend donc pas, indique cette source, pourquoi la revendication des grévistes s'exprime soudainement avec une telle véhémence. D'autant que la direction a fait savoir qu'elle était prête à engager des négociations salariales dès le début 2016, soit bien avant les traditionnelles NAO (négociations annuelles obligatoires) du printemps".




