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OMS-Synergie: Une fête pour les familles des agents en grève

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Lien publiée le 27 décembre 2015

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://www.leparisien.fr/pontault-combault-77340/une-fete-pour-les-familles-des-agents-de-nettoyage-en-greve-depuis-3-mois-26-12-2015-5402779.php

L’espace de quelques heures, ils ont quitté leur piquet de grève et mis de côté leur épuisant bras de fer. Samedi après-midi, les familles des grévistes de la société de nettoyage OMS-Synergie, prestataire du bailleur ParisHabitat, ont eu leur propre « trêve des confiseurs », grâce au comité de soutien qui les épaule depuis maintenant trois mois : spectacle de cirque, fête foraine et goûter.

« La joie de ces enfants vaut bien qu’on se mette en quatre ! Ils n’ont pas eu de véritable Noël, et pour les parents, c’est vraiment dur », savourent Alexandra et Annie, deux mamans du quartier des Fougères (XXe) où se trouve le siège d’OMS-Synergie.

Elles sont les chevilles ouvrières d’un comité de soutien né spontanément, fin septembre aux premiers jours de la « grève des nettoyeurs ». Ils étaient alors 53 (sur une centaine de salariés) à stopper le travail, en butte à leur patron pour obtenir, entre autres des feuilles de paie conformes au code du travail, le paiement des heures supplémentaires et le versement plus régulier de leurs salaires. Plus de trois mois après le début du conflit, ils ne sont plus que 41.

«C’est grâce au comité de soutien qu’on continue»

« C’est long, trois mois, ça nous demande beaucoup de courage, mais il faut qu’on tienneet c’est grâce au comité de soutien qu’on continue la lutte », estime Jeannette, 55 ans, qui nettoie les immeubles de Paris-Habitat depuis 19 ans. « Nous tiendrons, jusqu’à être entendus et respectés », complète Assana Diop, l’un des porte-parole des grévistes, soutenus par les syndicats CNT-solidarité et la CGT. Le syndicat Sud, par contre, a décidé de « lâcher le dossier » la semaine dernière.

Côté négociations, c’est le statu quo depuis l’échec d’une première tentative de médiation, qui a capoté la semaine dernière à la veille de la signature d’un accord. Les discussions ne reprendront pas avant janvier.