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L’abolition de la valeur selon Marx
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Jusqu’à présent, la théorie de la communisation a lu et utilisé Marx sans tenir compte vraiment du fait que le point de vue nouveau qu’elle adopte dans l’analyse de la contradiction des classes et du passage du capitalisme au communisme diffère très sensiblement de celui de Marx. Ce dernier envisageait la révolution comme la victoire du prolétariat sur la bourgeoisie et (au moins dans un premier temps, celui de la société de transition) comme la dictature du prolétariat. La théorie de la communisation rejette la notion de transition, et pose que la révolution n’a pas le communisme comme but lointain mais comme contenu même. La révolution crée le communisme comme moyen d’abattre la bourgeoisie et le prolétariat, simultanément.
La société qui se met en place alors n’est plus une économie. Toutes les catégories de la société capitaliste sont dépassées, immédiatement, dans l’action communisatrice du prolétariat s’abolissant. Parmi les nombreux problèmes théoriques que cette perspective pose, il y a notamment celui de l’abolition de la valeur – et donc celui de la valeur elle-même. A ma connaissance, il n’a pas été abordé encore. Peut-être est-ce l’ampleur de la tâche qui explique ce manque. Quoi qu’il en soit, je me lance dans cette exploration. Il s’agit de reprendre et de critiquer les analyses marxiennes de la valeur (notamment dans le premier chapitre du Capital) et de son abolition (notamment dans la Critique du Programme de Gotha), puis de développer une théorie de la valeur et de son abolition adéquate au concept de communisation. Le lecteur comprendra instantanément qu’un tel projet est extrêmement exigeant, et peut-être au-dessus de mes forces.
Je m’y lance cependant, mais sous forme de feuilleton. Je publierai mes résultats au fur et à mesure que j’avance selon le plan ci-dessous (forcément provisoire). Mon but est de ne pas retarder pendant des mois, voire des années, la publication d’éléments qui peuvent être utiles à d’autres camarades. Il est aussi, bien sûr, de susciter des discussions qui pourront infléchir la suite du projet, ou le faciliter, ou au contraire le bloquer. On verra bien.




