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52è jour de grève à la poste dans le 92
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Parodie d’audience
Les postiers grévistes se réunissaient ce matin à Nanterre devant la direction, ils réclament toujours des négociations départementales afin de sortir du conflit dans tous les bureaux concernés. Après 20 jours de silence radio, une audience locale pour Nanterre a enfin été tenue mais la direction représentée par Landolff et Le Borgne ne veut absolument pas bouger sur la moindre des revendications, n’acceptant de parler que des conditions de reprise. Apparemment, le mot négociation ne fait pas partie du vocabulaire des pontes de la Poste.
Les élus face à Marchawsky
Un rassemblement d’élus : Jacqueline Fraysse (députée de Nanterre), Pascal Buchet (maire de Fontenay-aux-roses), Caroline Bardot (conseillère régionale), Kaltenbach (maire de Clamart) ainsi que Olivier Besancenot et Michèle Canet (membre de la direction de campagne de François Hollande) étaient sur place pour soutenir les grévistes. Après 52 jours de grève, France 3 s’est enfin déplacé. La direction a d’abord refusé de recevoir les élus, le responsable de la sûreté (Marchawsky) ayant bien montré son vrai visage en leur disant qu’ils n’avaient rien à faire là. Si la direction s’adresse de cette façon à des élus, on comprend très vite comment elle considère les grévistes. Mais après quelques coups de fil des élus, elle a été forcée de changer d’attitude et de les écouter, évidemment sans la présence des grévistes et des représentants syndicaux.
Pression extérieure
Les élus ont demandé une rencontre tripartite direction-élus-grévistes. La poste se doit de répondre rapidement et favorablement. En cas de refus, les grévistes prévoient de mener des actions coup de poing d’ici la fin de la semaine. Cette semaine a été marquée par une série de reportages radio-télé sur le malaise au travail, les suicides à la poste et la direction du 92 n’aimerait pas du tout que l’attention médiatique se focalise sur ce mouvement de grève. La présence de France 3 aujourd’hui ainsi qu’un soutien extérieur d’élus accroît forcément la pression sur cette direction qui ne pourra pas indéfiniment refuser de négocier des revendications de fond.




