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    133 licenciements en vue à Albany

    lutte-de-classe

    Lien publiée le 8 mars 2012

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    http://www.npa2009.org/content/albany%E2%80%89-encore-133-licenciements-qu%E2%80%99il-faut-interdire

    Les 133 salariéEs de l’usine de tissage Albany-Cofpa, à Saint-Junien (Haute-Loire), ont découvert une nouvelle forme de lock-out. Après l’annonce, le 23 février, au comité central d’entreprise d’un projet de fermeture du site, la direction a abandonné celui-ci en cadenassant les armoires d’alimentation électrique des machines. Depuis, l’usine est sous bonne garde des salariéEs. Mercredi 29 février, la direction est revenue dans l’usine mais a refusé de relancer la production et d’informer les salariéEs sur l’avenir de l’entreprise. Seule action : mettre à leur disposition un... psychologue.

    Et pourtant, l’entreprise est rentable : plus de 6 millions d’euros de profits entre janvier 2010 et juin 2011, et Albany est une multinationale qui compte dix-huit usines et 4 300 salariéEs dans onze pays, et gagne de l’argent. Pour reprendre une entreprise familiale locale, le groupe a largement bénéficié des fonds : en 2004, la communauté de communes avait racheté ses anciens locaux, cédé un nouveau terrain pour un euro symbolique et investi 1, 5 million d’euros pour réaliser les aménagements de voirie. Au total, à la détresse des salariéEs s’ajoute la colère de la population et des élus locaux. Lundi dernier, à l’occasion de la rencontre d’Olivier Besancenot avec les salariéEs, la direction a enfin accepté de recevoir les élus du personnel. Deux personnages falots, fayots, peut-être fourbes (DRH France et directeur local) qui n’avaient rien à dire, ne voulaient rien dire, n’avaient le droit de rien dire. Tout juste ont-ils réussi à lâcher qu’une réunion aurait lieu jeudi à la préfecture entre les représentants du groupe Albany, ceux du personnel et de l’État) et que la production ne reprendrait que de façon pérenne. Olivier affirma qu’il n’avait dans sa manche ni des millions d’euros ni les pouvoirs des représentants de l’État, mais qu’il apportait le soutien militant du NPA, tout en défendant l’idée de la nécessité urgente d’initiatives unitaires, permettant de fédérer les luttes, notamment sur l’emploi, qui continuent sans respecter la moindre trêve électorale.