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54e jour de grève à La Poste : les grévistes obtiennent une négociation par la lutte
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Visite du siège : les grévistes obtiennent une négociation de haute lutte
Les grévistes entrent par la grande porte
La proposition de rencontre tripartite élus-grévistes-direction embarassait sérieusement la direction depuis mercredi. Cependant, la pression n’était pas encore suffisamment forte jusqu’à vendredi matin pour que la rencontre soit acceptée.
Les grévistes ont donc décidé de passer à l’action : ils ont déjoué le dispositif de vigiles à l’entrée du luxueux siège national du Courrier de boulevard Brune. Ils se sont installés dans le hall et se sont assurés tout au long de la journée que l’entrée et la sortie dans le bâtiment restaient libres. Ils ont interpellé Bailly et la direction nationale courrier par le biais d’une lettre ouverte : suite aux suicides récents de postiers, le PDG de La Poste a prétendu ouvrir un « cycle d’écoute et de dialogue »... pourquoi donc ne pas ouvrir de négociations avec les grévistes du 92 après plus de 50 jours de grève ?
La réponse a tardé à arriver, et les murs de Brune ont résonnés des slogans du 92 toute la journée. France 3 a fait un sujet sur la venue des grévistes au Siège, ce qui a contribué à mettre la pression sur la boîte.
Coups de pression de dernière minute
La direction s’est engagée par oral dans l’après-midi à une audience tripartite. Mais elle a essayé jusqu’au bout d’arnaquer les grévistes afin qu’ils repartent sans avoir obtenu le moindre engagement. Les vigiles privés se sont montrés menaçants et ont utilisé la provocation jusqu’au bout. 2 huissiers avaient été dépêchés par la boîte, la présence policière était discrète mais permanente, et la Poste a menacé de la faire intervenir... mais elle n’en a pas eu les moyens. Elle n’a pas réussi à faire partir les grévistes avant que ceux-ci obtiennent un engagement écrit pour une rencontre lundi. La détermination des grévistes, la présence d’un huissier à leurs côtés, l’écho médiatique de l’action ainsi que le contexte actuel concernant la Poste, l’impact de la présence des grévistes dans les locaux de la direction... tout cela s’est combiné et a finalement obligé la boîte à lâcher aux alentours de 21h.
Transformer l’essai
L’enjeu désormais est de faire en sorte que les audiences concernant chaque établissement débouchent sur des avancées. Pour cela, le nombre de grévistes doit être encore plus grand, et le soutien extérieur plus fort que jamais. Le 2ème versement de la caisse de grève doit bientôt être effectué, et un maximum de dons doivent parvenir d’ici mercredi prochain. Le bras de fer approche de son dénouement, ce n’est pas le moment de faiblir, mais au contraire celui d’augmenter la pression.




