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Robert Fico remporte les législatives en Slovaquie mais perd sa majorité
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(Le Monde) Les législatives slovaques ont produit samedi un Parlement très fragmenté, selon des résultats officiels quasiment complets : le premier ministre sortant Robert Fico, bien que vainqueur avec 28,3 % des voix, risque d’avoir du mal à former une coalition pour continuer à gouverner.
Ce problème potentiel survient alors que la Slovaquie, où l’extrême droite nationaliste fait pour la première fois son entrée au Parlement, doit prendre en juillet la présidence tournante de l’Union européenne. D’après ces résultats partiels portant sur 99 % des bulletins, huit partis franchissent le seuil de 5 % et se partagent les 150 sièges du Parlement.
Âgé de 51 ans, Robert Fico a été aux affaires de 2006 à 2010, puis y est revenu en mars 2012. Chef du parti social-démocrate Smer-SD, il avait axé sa campagne sur le refus d’accueillir des migrants en Slovaquie, mais des grèves d’enseignants et d’infirmières ont réduit l’impact de cette question sur l’opinion publique. Il devrait se retrouver avec 49 députés, alors qu’il avait la majorité absolue de 83 dans le Parlement sortant.
Le Smer-SD est suivi par les libéraux de SaS avec 21 sièges, et les conservateurs d’OLANO-NOVA qui en obtiennent 19. Les nationalistes du SNS, partenaires de coalition de M. Fico entre 2006 et 2010, arrivaient en quatrième position avec 15 sièges. L’extrême droite nationaliste LS-Nase Slovensko (Notre Slovaquie) de Marian Kotleba fait pour la première fois son entrée au Parlement avec 14 sièges. Le parti proche de la minorité hongroise, Most-Hid, devrait obtenir 11 sièges.
En arrivant au QG social-démocrate, l’eurodéputée Monika Flasikova Benova a qualifié cette nouvelle de « grande honte » pour la Slovaquie.
Deux autres formations devraient introduire des députés au Parlement : le parti conservateur SME Rodina avec 11 sièges et les centristes de Siet (Réseau) de Radoslav Prochazka, avec 10 sièges. En revanche, les chrétiens démocrates de KDH n’auront pas de députés, ayant obtenu seulement 4,9 % des suffrages.
Un analyste politique, Samuel Abraham, a dit que la formation du nouveau gouvernement pourrait prendre « des semaines et même des mois ».
Le premier ministre sortant dépeint le multiculturalisme comme une « fiction » et refuse les quotas de répartition de réfugiés que la Commission européenne recommande pour résoudre la crise migratoire. Il est également opposé aux sanctions européennes contre la Russie. Il n’était pas isolé en Europe de l’Est : le chef du parti au pouvoir en Pologne Jaroslaw Kaczynski, le premier ministre hongrois Viktor Orban et le président tchèque Milos Zeman partagent ses vues sur la crise migratoire.




