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L’abandon de l’euro a de plus en plus d’adeptes en Finlande
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Une pétition signée par plus de 50.000 citoyens va obliger les députés finlandais à débattre d’un éventuel référendum sur une sortie du pays de la zone euro.
L’euroscepticisme gagne du terrain en Finalnde. Une pétition signée par plus de 50.000 citoyens, et déposée jeudi devant le Parlement, va forcer les députés à débattre de l’éventualité d’un référendum pour que le pays abandonne l’euro. Si un retour au mark finlandais semble complètement improbable, l’initiative a dépassé le seuil exigé pour être mise à l’ordre du jour. Elle a été lancée par le député européen Paavo Väyrynen, 69 ans, huit fois ministre, qui agit en franc-tireur dans cette affaire. Il n’est soutenu par aucun parti, ni le sien (le Centre du Premier ministre Juha Sipilä), ni même les Vrais Finlandais (eurosceptiques) membres de la coalition au pouvoir. Mais « au sein du peuple il y a un large soutien pour que la Finlande quitte la zone euro », a assuré Paavo Väyrynen lors d’une conférence de presse à Helsinki. Selon le dernier sondage sur la question en décembre, 31% sont pour, alors qu’ils n’étaient que 19% quatre ans auparavant.
Les divers référendums tenus sur l’Union européenne dans d’autres pays membres ces dernières années ont vu la montée de l’hostilité à l’intégration européenne. Les Britanniques doivent voter le 23 juin sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’UE, et un « Brexit » est une hypothèse tout à fait envisageable.
En Finlande, l’hostilité d’une partie de l’opinion publique à l’euro peut s’expliquer par la crise économique que traverse le pays depuis quatre ans, alimentée par sa perte de compétitivité. Les nostalgiques du markka se souviennent comment le pays avait laissé se déprécier sa monnaie lors de la récession du début des années 1990, aidant ses exportations à se relancer. Ils pointent aussi vers le voisin suédois, qui a refusé d’adopter l’euro, et qui bénéficie aujourd’hui d’une forte croissance, aidée par le faible niveau de la couronne.
Le gouvernement de droite en Finlande, pro-austérité, essaie depuis son arrivée au pouvoir en mai d’appliquer les recettes de la « dévaluation interne » (rigueur salariale et budgétaire), sans grand succès jusqu’ici .