Agenda militant
Ailleurs sur le Web
![S’abonner au flux RSS [RSS]](images/rss.jpg)
- Soutien à l’Ukraine Résistante (24/03)
- 12 thèses pour une solidarité révolutionnaire par le bas face à la guerre en Ukraine et ses conséquences (24/03)
- Manuel Bompard sur France 2 (24/03)
- Mathilde Panot sur RTL (24/03)
- Turquie : un mouvement de masse se construit contre le coup de force d’Erdoğan (24/03)
- Trump et le fascisme historique. Nous devons affronter la réalité ! (24/03)
- A propos du livre de Tom Thomas, "Anatomie du chaos, la destruction du capitalisme par lui-même" (24/03)
- DANS LES PAS DE LUDIVINE BANTIGNY (23/03)
- Recension du "Monde confisqué, Essai sur le capitalisme de la finitude" df’Arnaud Orain (23/03)
- Trump, l’Ukraine et le réarmement de l’Europe (23/03)
- Les coordonnées d’une nouvelle période dans la situation mondiale (23/03)
- Les Verts et la guerre (23/03)
- Gramsci, les affects et le national-populaire (23/03)
- 1985, les mineurs contre Thatcher (23/03)
- Marx et le républicanisme. Entretien avec Bruno Leipold (23/03)
- Recette rapide pour une sécu de la culture (22/03)
- Décoloniser la Kanaky-Nouvelle-Calédonie. Un extrait du livre de Benoît Trépied (22/03)
- Lettre de Mahmoud Khalil, prisonnier politique palestinien en Louisiane (22/03)
- Austerlitz : l’AFD perd 500 M€ dans l’opération (22/03)
- Aurélien Bernier - Que faire de l’Union Européenne ? (21/03)
- Victoire pour les grévistes de Geodis ! (21/03)
- Clémence Guetté (LFI) : "Nos peuples français et algériens valent mieux que ceux qui les divisent" (21/03)
- L’Entraide, un facteur de l’évolution - Pierre Kropotkine (21/03)
- Abolir le capitalisme sans prendre le pouvoir politique ? (20/03)
- Dialectique de la révolution algérienne (20/03)
SNCF: trois syndicats menacent d’une nouvelle grève
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(afp) Une semaine après une grève très suivie pour défendre leurs conditions de travail, trois syndicats de la SNCF ont de nouveau déclenché mardi la procédure interne d'alarme sociale, préalable à tout dépôt de préavis de grève, ont-ils indiqué à l'AFP.
Cette fois, les quatre organisations syndicales représentatives (CGT, Unsa, Sud, CFDT) n'ont pas réussi à s'entendre sur une action concertée et trois syndicats ont séparément déposé une "demande de concertation immédiate" (DCI): la CGT, l'Unsa et Sud, a confirmé à l'AFP l'entreprise.
"Chacun dépose une DCI car dans l'hypothèse d'une nouvelle grève, il n'y avait pas unanimité sur la date du 31 mars proposée par la CGT", qui coïncide avec un nouvel appel à mobiliser contre le projet de loi travail, a expliqué à l'AFP un porte-parole de l'Unsa. L'Unsa "ne veut pas que les revendications des cheminots soient noyées dans un mouvement interprofessionnel".
Mais "sur les sujets de fond, emploi, salaires, conditions de travail, il n'y a pas de désaccords" et "dans beaucoup de régions, des DCI unitaires ont été déposées", affirme Thierry Nier (CGT).
Les syndicats redoutent notamment que les futures règles de travail communes au secteur ferroviaire (fret/voyageurs, public/privé), qui sera totalement ouvert à la concurrence d'ici à 2026, n'entraînent une dégradation des conditions de travail des cheminots.
Entre les règles de la SNCF et du privé, le projet de décret du gouvernement a coupé la poire en deux sur plusieurs points (flexibilités horaires, jours de repos...) et ne satisfait aucun syndicat. Ce socle doit être complété par un accord de branche (convention collective) d'ici fin juin et d'éventuels accords d'entreprise.
La CFDT a indiqué "attendre" l'issue de la prochaine séance de négociation, jeudi, avec l'Union des transports publics et ferroviaires (UTP, qui regroupe la SNCF et ses concurrents privés) pour déposer éventuellement, elle aussi, une DCI.
Les discussions avec l'UTP devraient entrer dans le vif les 12 et 13 avril. Au sein de la SNCF, elles débuteront fin mars.
Dans une interview au Monde daté de mercredi, le secrétaire d'Etat aux transports Alain Vidalies s'est dit "prêt" à retarder la publication du décret "au même moment que les deux autres textes". Une ouverture saluée par l'Unsa et la CGT, qui y voient un message au patronat, montrant "que le décret peut encore évoluer" si les négociations échouent.
Le 9 mars, le grève a été suivie par 35,5% des personnels, selon la direction et, de source syndicale, par plus de 60% des conducteurs et contrôleurs.