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Décès de la poétesse et féministe A. Rich
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
La féministe avant-gardiste, poète et essayiste Adrienne Rich est décédée mercredi à Santa Cruz, à l’âge de 82 ans.
Adrienne Rich, née en 1929 était considérée comme «l'un des poètes les plus lus et les plus influents de la seconde moitié du 20e siècle. » Ses poèmes empreints d’engagements ont balayé les thèmes de l’hétérosexualité, la guerre au Vietnam, le féminisme, la crise sociale aux USA. Elle s’est éteinte mercredi à Santa Cruz. La polyarthrite rhumatoïde la consumait selon son fils.
C’est en 1966, quand la crise sociale bat son plein aux USA, que Adrienne Rich s’engage dans la lutte contre la guerre, la défense des droits civils, et l'activisme féministe. De cette période naissent les recueils Necessities of Life (1966), Leaflets (1969), and The Will to Change (1971) qui reflètent son engagement politique sous la forme de poème.
En 1976, elle engage une relation avec Michelle Cliff, une écrivaine jamaïcaine. Pendant cette période, Rich écrit un certain nombre d’essais socio-politiques, dont "Compulsory Heterosexuality and Lesbian Existence", un de ses essais les plus célèbres, l'un des premiers aussi à aborder le thème du lesbianisme.
Un de ses plus grand succès, An Atlas of the Difficult World (1991), a raflé de nombreux prix. Elle y traite d’un Etat nord-américain fissuré par la pauvreté, la solitude, l'oppression des femmes ; un pays qui n'a pas répondu aux besoins de ses citoyens.
Elle refuse prix et invitations de Clinton
Sa critique sociale virulente est restée dans les annales de l’Amérique. La poétesse avait refusé la National Medal of the Arts en 1997. Elle avait écrit à l’administration Clinton : « Les disparités radicales de richesse et de pouvoir en Amérique se creusent à un rythme dévastateur. Un président ne peut pas véritablement rendre hommage à certains artistes choisis, alors que le peuple est si largement humilié ».
En 2002, elle a été nommée chancelière de la commission de l'Académie des poètes américains. En 2003, elle refuse, avec d’autres auteurs, de participer à un colloque sur la poésie à la Maison Blanche en signe de protestation contre l’intervention militaire en Irak.




