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"C’est assez gênant d’avoir des sous-Français aujourd’hui à Mayotte"
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Une grève générale paralyse Mayotte depuis plus de deux semaines. Sur France Info ce mercredi matin, le directeur de Mayotte Hebdo, Laurent Canavate, décrit une situation de blocage total : "A Mamoudzou, c'est à peu près dégagé mais dès qu'on sort de Mamoudzou, à quelques kilomètres, il y a des barrages sur toute l'île tous les jours, parfois dès 4h ou 5h du matin. L'économie est paralysée. L'ensemble des chantiers sont à l'arrêt, les artisans ne peuvent plus travailler, les enfants ne peuvent plus se rendre dans leurs établissements scolaires, il y a des examens qui n'ont pas pu se dérouler, des étudiants qui devaient passer le CAPES la semaine dernière et qui n'ont pas pu le passer".
Les initiateurs de la grève réclament une égalité réelle entre ce tout jeune département, créé en 2011, et le reste du territoire français. Selon Laurent Canavate, ce combat est justifié : "C'est assez gênant d'avoir des sous-Français aujourd'hui à Mayotte, des citoyens qui n'ont pas les mêmes droits et les mêmes devoirs". Laurent Canavate cite de nombreux exemples : les retraites qui sont "de l'ordre de 300 euros par mois", les handicapés "quasiment pas pris en charge", le code du travail : "on est aux 39h, il n'y a pas d'intérim possible".
Laurent Canavate attribue en grande partie ces difficultés à l'immigration clandestine, qui représente, d'après lui, 40 à 50% de la population : "Les Mahorais ont l'impression qu'une grande partie des efforts de l'Etat pour le département est absorbée par cette immigration clandestine. Dans les écoles c'est 60% à 80% d'enfants qui sont d'origine clandestine. Des collèges construits pour 400 élèves en accueillent 2.000 ou 2.500. Malgré les constructions en cours, les moyens n'arrivent pas à suivre".
En 2011, l'île avait connu un conflit contre la vie chère. Celui-ci a plus de chances d'aboutir à des résultats, estime Laurent Canavate : "Là c'est pour l'égalité, le combat me paraît tellement plus évident et normal. On ne peut pas avoir en France des citoyens qui ont des droits et d'autres qui ne les ont pas. Ce combat-là me paraît plus fortement soutenu par la population avec des mesures possibles de la part du gouvernement".