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Quand Nuit Debout se mobilise contre les violences policières
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
RECIT – Une journée sur le thème "Où est la violence ?" était organisée ce dimanche par le mouvement Nuit Debout, place de la République à Paris. A l'occasion d'une table ronde, plusieurs collectifs et militants ont appelé à des rassemblements, notamment contre les violences policières.
Le débat a débuté à 15 heures, avec une heure de retard. Mais très vite, le public est venu en nombre pour écouter les témoignages des intervenants participant à la table ronde consacrée aux violences policières.
Ce premier événement dominical donnait le coup d'envoi de la journée organisée par Nuit Debout place de la République à Paris sur le thème "Où est la violence ?". Assemblée générale, prises de parole et concert, la thématique sera développée au micro par des artistes, des victimes et des militants jusqu'à tard ce soir.
Convoqués au tribunal
Marco, étudiant, a été le premier à raconter sa mésaventure. Le 17 mars, il s'est rendu à la faculté de Tolbiac pour participer à l'assemblée générale qui devait s'y tenir contre la loi Travail. "Le site était fermé. Il y avait des vigiles avec des chiens. On est rentré dans l'amphithéâtre de façon pacifique, assure le jeune homme. Puis 50 CRS sont arrivés. Ils ont matraqué et gazé tout le monde. Une fille a eu les bras cassés et a passé la nuit aux urgences. Une autre a été grièvement blessée à la tête. Moi, j'ai été plaqué au sol par un policier puis trois. On m'a menotté et tordu les doigts avant de m'embarquer. J'ai été mis au dépôt où j'ai passé des heures dans des conditions inhumaines". Marco a eu 5 jours d'ITT. Il comparaîtra le 9 mai devant le tribunal correctionnel de Paris pour "jets de projectiles" notamment.
Baptiste a lui été interpellé le 12 avril devant l'Opéra Garnier après une manifestation organisée gare Saint-Lazare par Solidaire Etudiant-e-s, là encore contre la loi Travail. "J'ai fait 48 heures de garde à vue. Les policiers m'ont mis une grosse pression psychologique, affirme-t-il. Des centaines de personnes sont venues me soutenir et demander ma libération devant le commissariat du 2e arrondissement jusqu'à tard dans la nuit. Je n'avais rien fait de mal". Baptiste comparaîtra le 26 mai devant le tribunal correctionnel de Paris pour "violences volontaires" sur les forces de l'ordre.
Autre témoignage, notamment, celui d'Amal Bentounsi, dont le frère Amine a été tué par un policier en avril 2012. Elle a demandé au micro que l'on "légalise les vidéos citoyennes, pour que l'on puisse filmer en toute quiétude sans que les portables ne soient réquisitionnés, les vidéos détruites ou que les auteurs des films ne tombent pour outrages et rébellion". La fondatrice du collectif "Urgence notre police assassine" a fait savoir qu'une partie du cortège qui défilera le 28 avril prochain contre l'état d'Urgence et la loi Travail foulera également le pavé "contre les violences policières". Un autre rendez-vous sur le même thème a par ailleurs été annoncé, le 4 mai prochain dans l'enceinte de l'université Paris 8 à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).




