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Intermittents: pas d’accord sur l’assurance chômage
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(afp) Ce qui devait être l’ultime journée de négociations sur le régime d’assurance chômage des intermittents du spectacle n’a finalement pas débouché sur un accord et les discussions reprendront mercredi, veille d’une journée nationale de mobilisation contre la loi Travail.
«Le compte n’y est pas encore, notamment sur les effets que pourrait avoir un éventuel accord et aussi sur la contribution des employeurs», a déclaré à l’AFP, dans la nuit de lundi à mardi, Denis Gravouil, secrétaire général de la CGT Spectacle (majoritaire), au terme d’une journée marathon de négociations au ministère du Travail.
«Il nous manque encore deux choses pour parvenir à un accord. D’abord des éléments chiffrés qui nous permettront de savoir qui est touché par telle ou telle mesure, positivement ou négativement», a-t-il ajouté.
«Quant aux employeurs, ils nous disent qu’ils sont prêts à mettre 31 millions d’euros de cotisations nouvelles sur la table mais pour moitié ce ne sera pas avant janvier 2018», a-t-il déploré.
Les négociations doivent reprendre mercredi, à partir de 16H00, toujours au ministère du Travail, à la veille de la journée de mobilisation dans toute la France contre le projet de loi Travail.
La journée de lundi devait être une date butoir pour parvenir à un accord sur le régime d’indemnisation des intermittents, un système régulièrement critiqué pour son coût.
En cas d’échec de la négociation, la CGT a déposé un préavis de grève reconductible, à compter de jeudi.
- Perturbations à l’Odéon ? -
Les artistes et techniciens du spectacle bénéficient de règles spécifiques d’indemnisation du chômage. Le déficit de ce régime s’est considérablement accru depuis les années 1980, le nombre de bénéficiaires ayant fortement augmenté. Il atteint environ un milliard d’euros chaque année, soit environ un quart du déficit général.
Un cadrage financier, proposé le 24 mars par la partie patronale et signé par la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC (syndicats minoritaires dans le spectacle) impose un effort global de 185 millions d’euros d’économies en année pleine d’ici à 2018 aux intermittents, mais suggère que l’Etat en compense une partie, à hauteur de 80 millions.
Des conditions jugées «inacceptables» par la CGT et la Coordination des Intermittents et précaires (CIP).
Toutes deux craignent que la participation de l’Etat n’ouvre la voie à une «caisse autonome», qui sortirait les intermittents de la solidarité interprofessionnelle. Le risque serait alors considérable d’un désengagement de l’Etat lors d’une alternance politique.
En déplacement lundi dans la Drôme et en Ardèche, la ministre de la Culture, Audrey Azoulay, a dit «comprendre cette mobilisation». «Il faut attendre le résultat des négociations», a-t-elle ajouté.
Réunis lundi soir place de l’Odéon à Paris, les intermittents ont mis la pression sur les négociations, menaçant de perturber les représentations de l’Odéon après avoir été éloignés de la place du théâtre par les forces de l’ordre.
Ils font aussi planer la menace de perturbations sur les prochains festivals.
«Etant donné l’accueil qui nous a été fait par les forces de l’ordre, les manifestants ont appelé à revenir mardi pour bloquer la représentation qui aura lieu ici, et les jours suivants», a déclaré à l’AFP un représentant de la CIP.
Le théâtre faisait relâche lundi et la direction de l’établissement avait indiqué plus tôt dans la journée à l’AFP que «Phèdre(s)», avec Isabelle Huppert, actuellement à l’affiche, était «programmée normalement mardi».
«Lors de l’assemblée générale, on a refait une demande pour pouvoir rentrer dans le théâtre. Les manifestants se sont avancés, la réplique a été la violence», a affirmé le représentant de la CIP. «Mais les manifestants sont toujours là à l’extérieur de la place et nous on occupe toujours le théâtre».
Quelques dizaines d’intermittents sont présents dans l’enceinte de l’Odéon depuis dimanche soir.




