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SNCF - Sabotage des directions syndicales
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Ce mardi 26 avril a eu lieu une nouvelle journée de grève à la SNCF contre le décret socle. Une nouvelle fois, la grève a été très suivie. Selon les syndicats, un cheminot sur deux a fait grève. Le trafic a été largement perturbé. Malgré le fait qu’il n’y avait aucune manifestation prévue, des actions ont eu lieu à la gare d’Austerlitz et à La Défense où les négociations sur le décret socle ont lieu.
Bien que le nombre de grévistes soit moindre par rapport à la grève du 9 mars, différents signes démontrent qu’il existe une grande envie de se battre contre cette régression sociale que le gouvernement et la direction de la SNCF veulent imposer aux cheminots.
Les actions unitaires avec les étudiants mobilisés contre la Loi Travail et les participants de Nuit Debout en sont une expression claire. C’est ainsi qu’entre 200 et 300 personnes ont manifesté à La Défense après avoir participé du « train de la colère » à la Gare d’Austerlitz.
Cependant ce type d’actions, bien que très positives, sont insuffisantes pour faire reculer le gouvernement. Les salariés le savent et c’est pour cela que la tension parmi les cheminots est palpable. En ce sens, la politique des directions syndicales du secteur, notamment la CGT Cheminots, avec leur stratégie de grève de 24h isolée qui freine le mouvement, ne fait qu’augmenter l’exaspération parmi les salariés les plus mobilisés et prêts à se battre.
Il semble que face à cette pression la CGT serait prête à appeler à une grève reconductible à partir du 19 mai. Autrement dit, près de deux mois et demi après le début de la lutte contre la loi El Khomri, notamment du côté de la jeunesse.
Cette stratégie finit par épuiser les salariés avant même de commencer la vraie lutte. Ainsi, certains cheminots, dans le cas d’une éventuelle grève reconductible à la mi-mai, entameraient la lutte avec déjà plusieurs journées de salaire en moins.
Il n’est pas sûr non plus que la jeunesse actuellement mobilisée contre la Loi El Khomri et potentielle alliée des cheminots sera encore en lutte le 19 mai. En effet, la politique adoptée par la CGT Cheminots est complètement corporatiste et empêche précisément qu’il y ait cette jonction entre la lutte contre le décret socle et contre la Loi Travail. Et cela alors même que, parmi les cheminots mobilisés, il y a une compréhension claire que ces deux projets relèvent de la même logique et que la meilleure façon de faire reculer le gouvernement et le patronat c’est de se battre tous ensemble.




