Agenda militant
- Pride des banlieues
4
juin
- Manif antifasciste à Paris
5
juin
- Séminaire en hommage à Michel Husson
10-11
juin
- Pride radicale (Paris)
19
juin
Ailleurs sur le Web
![S’abonner au flux RSS [RSS]](images/rss.jpg)
- Concours de l’enseignement : crise du recrutement et démantèlement de l’Éducation nationale (25/05)
- Shireen Abu Aqleh, une voix impossible à effacer (25/05)
- Renault Guyancourt : la grève des PEI continue encore (24/05)
- Friche Austerlitz : la raison citoyenne au service de l’intérêt général (24/05)
- Législatives : communiqué du NPA Oise (24/05)
- Conférence de presse de Philippe Poutou sur les élections législatives (24/05)
- Elections législatives: communiqué du NPA 73 (24/05)
- Dans le Loiret, le candidat Blanquer rattrapé par son bilan de ministre (24/05)
- Laurent Ottavi : "Le populisme de Lasch articule des traditions libérales, socialistes, conservatrices et religieuses" (24/05)
- Hommages à Alain Krivine (24/05)
- Miguel Amoros: le fardeau réaliste (24/05)
- LA HAINE DE LA NUPES EN 4’09" CHRONO (24/05)
- "Capes de Maths niveau QCM de collège : les raisons du sinistre" (24/05)
- Victoire des communistes aux élections étudiantes grecques (24/05)
- Les syndicats sont-ils vraiment devenus inutiles ? (23/05)
- La Nupes, invisibilisée dans les médias (22/05)
- Carole Delga propose un "vrai partenariat" au gouvernement (22/05)
- Colombie : le candidat de gauche à la présidence face aux menaces de la droite (22/05)
- Australie: billet économique de Michael Roberts (22/05)
- "Après le choc d’inflation, le spectre de la récession" par Jonathan Marie (21/05)
- Putsch à la CGT PSA Poissy : la direction de la CGT exclut le syndicat et Jean Pierre Mercier (21/05)
- "Tu attends quoi pour te suicider ?": l’histoire glaçante des amants de Facebook (21/05)
- Les Economistes atterrés réagissent aux sujets de spécialité du bac Sciences économiques et sociales (21/05)
- L’effroi devant la vie et le désespoir sincère. Céline vu par Trotsky (21/05)
- Guerre, de Louis-Ferdinand Céline (21/05)
Liens
- Notre page FaceBook
- Site du NPA
- Démosphère (Paris, IdF)
- Site anti-k.org
- Le blog de Jean-marc B
- CGT Goodyear
- Démocratie Révolutionnaire
- Fraction l'Étincelle
- Anticapitalisme & Révolution
- Révolution Permanente (courant CCR)
- Alternative Communiste Révolutionnaire (site gelé)
- Ex-Groupe CRI
- Librairie «la Brèche»
- Secteur jeune du NPA
- Marxiste.org
- Wiki Rouge, pour la formation communiste révolutionnaire
Education: les actions se multiplient contre les suppressions de postes
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Une cinquantaine d'enseignants se sont rassemblés dans l'après-midi devant le rectorat de Créteil à l'appel des syndicats FSU, Fnec-FP-FO, SE-Unsa, SUD Education, Sgen-CFDT.
"C'est difficile de mobiliser avant les élections. Les gens sont concernés mais ils ont l'impression que tout se jouera le 6 mai", a reconnu Fanny Madeline, professeur d'histoire-géographie à Epinay-sur-Seine (Seine-Saint-Denis).
Dans l'académie, qui regroupe la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne et la Seine-et-Marne, quelque 460 postes doivent être coupés à la prochaine rentrée: enseignants, conseillers principaux d'éducation, conseillers d'orientation psychologues, administratifs, infirmiers, assistants sociaux.
"C'est une catastrophe, on va avoir des classes très chargées", a prévenu Martine Damien, secrétaire académique de FO à Créteil.
Plusieurs milliers d'enseignants avaient défilé le 31 janvier à Paris contre les 14.000 suppressions de postes prévues en France à la rentrée 2012 (6.550 dans le secondaire et 5.700 dans le primaire).
Entre 2007 et 2012, quelque 80.000 postes auront disparu en France.
Depuis, les actions se multiplient localement, menées par les professeurs, les parents, souvent avec les élus locaux. Samedi dernier, ils étaient une centaine de personnes dans les rues de Sevran, environ 150 devant la mairie de Colombes (Hauts-de-Seine), 400 à Massy (Essonne).
"Notre objectif, c'est de coordonner tout ça, mais c'est difficile. On est dans l'incertitude. Certains attendent les résultats de l'élection présidentielle, et donc on s'accroche au niveau local pour arriver à des petits résultats", a estimé Jean-Claude Giral, du Snes (FSU).
"Ce qui marche beaucoup, ce sont les mobilisations dans les établissements", a renchéri Jérôme Piques, de la CGT.
Jeudi, les parents de Sevran (Seine-Saint-Denis) n'ont pas envoyé leurs enfants au collège, comme l'avaient fait ceux de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne) le 3 avril.
Le maire de Sevran, des professeurs et des parents ont écrit une lettre ouverte aux candidats à la présidentielle "pour demander à chacun de prendre position sur le sort des collèges" de la commune.
Dans le secondaire, le mouvement touche surtout les lycées professionnels, où la réforme du bac se traduit par un raccourcissement du cursus de quatre à trois ans, mais aussi des suppressions ou regroupements de filières, dénoncent les syndicats.
A Evry, les lycées professionnels Baudelaire et Perret sont occupés en alternance tous les soirs jusqu'à 23H00, depuis plus d'un mois, par une trentaine d'enseignants et parents, selon Frédéric Moreau, de la CGT Educ'action. Dans ces établissements en zones sensibles, une quinzaine de postes vont disparaître.
Toujours dans l'Essonne, à Massy, les enseignants du lycée professionnel Eiffel sont en grève reconductible depuis le retour des vacances d'hiver.
"On prend là où on avait mis plus de moyens. Ce sont les zones défavorisées qui sont les plus touchées, parce qu'on avait déjà coupé ailleurs", estime Frédéric Moreau. "On a des classes à 34, les collègues sont sur les rotules", ajoute-t-il.
Du côté des écoles primaires, on s'inquiète des disparitions de postes spécialisés dans l'encadrement et le soutien des élèves en difficulté, notamment les Rased.
Enseignants et parents ont organisé une "soirée des écoles à Paris" vendredi dernier, après une "nuit des écoles" la semaine précédente dans trois établissement de Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne).