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Mort du fasciste François Brigneau
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
A l'AFP, qui l'avait rencontré en mai 2004, François Brigneau avait expliqué qu'il s'était engagé dans la Milice... le 6 juin 1944, jour du Débarquement des Alliés, pour "maintenir l'ordre en France".
Se définissant comme "plutôt de tendance fasciste", il estimait dans cet entretien que l'armée allemande avait "sauvé l'Europe et la France" et que "son sacrifice en Russie (avait) freiné l'Armée Rouge et (l'avait) empêchée de venir à Brest".
Grand admirateur de l'écrivain collaborationniste et antisémite Robert Brasillach, avec lequel il avait été emprisonné à Fresnes à la fin de la guerre, il se reconnaissait le tort d'être "un vaincu". "On ne s'est jamais relevé".
Dans un récent documentaire sur le Front national ("Le Diable de la République"), l'on voit Brigneau à la tribune du groupuscule Ordre Nouveau, au début des années 70: "Quand on fusille Brasillach, on ne peut que donner de l'importance à Sartre", lance-t-il. Puis, de nos jours, face à la caméra: "Moi, je ne suis pas démocrate, je ne suis pas pour l'élection, je ne crois pas que c'est la majorité qui a raison".
Né le 30 avril 1919 à Concarneau, de son vrai nom Emmanuel Allot, François Brigneau est l'une des "dernières figures qui témoignait de la continuité du Front national de l'époque avec la période de la Seconde Guerre mondiale", souligne auprès de l'AFP Jean-Yves Camus, spécialiste de l'extrême droite et chercheur associé à l'Iris (Institut de relations internationales et stratégiques).
Le 5 octobre 1972, quand est fondé le FN, François Brigneau, qui vient du groupuscule Ordre Nouveau, est vice-président du parti. Mais à la suite d'un conflit avec Jean-Marie Le Pen, il en démissionne pour rejoindre le Parti des forces nouvelles (PFN), avant de se rapprocher à nouveau du FN.
"C'était un copain breton, mais il a toujours été contre moi dans mes initiatives politiques. Il a choisi (Bruno) Mégret" en 1998, dit à l'AFP Jean-Marie Le Pen, aujourd'hui président d'honneur du FN, qui se souvient d'un "garçon intelligent, cultivé, courageux". Il a définitivement rompu avec le leader du FN à cette époque-là.
François Brigneau fut surtout une figure de la presse d'extrême droite.
"Il a été l'homme de toutes les publications clandestines de l'extrême droite des années 1946-47, l'homme de Minute, le chroniqueur de National-Hebdo (organe de presse officieux du FN), l'un des cofondateurs de Présent", raconte Jean-Yves Camus.
Ses écrits lui valurent plusieurs poursuites judiciaires. En 1989, il fut condamné pour de lourdes allusions antisémites sur les journalistes Anne Sinclair et Philippe Alexandre, dans National-Hebdo. Dans ce même organe, il se félicita en 1992 du non-lieu accordé à Paul Touvier, l'ancien chef de la Milice lyonnaise, avant que ce dernier ne soit finalement condamné pour crimes contre l'humanité en 1994.
François Brigneau s'était retiré de la presse et de la vie politique depuis plusieurs années.