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Suite au Brexit, une tentative de putsch se prépare contre Corbyn
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
La décision des Britanniques de quitter l’Union européenne (UE) continue de créer des remous au sein du Labour, le principal parti d’opposition britannique, profondément divisé depuis la victoire du « Brexit » à 51,9 %. Jeremy Corbyn, le dirigeant du Labour, est directement menacé : il s’était prononcé pour le maintien dans l’UE, sur la ligne du premier ministre conservateur David Cameron (qui a annoncé sa démission vendredi après l’annonce du résultat).
Dimanche 26 juin, plusieurs personnalités du Labour, toutes membres du cabinet fantôme que Jeremy Corbyn avait remanié début 2016, ont démissionné pour l’obliger à quitter la direction du parti. En début d’après-midi, ils étaient déjà neuf à avoir claqué la porte, selon les médias britanniques : Heidi Alexander, Ian Murray, Gloria de Piero, Lillian Greenwood, Lucy Powell, Kerry McCarthy, Seema Malhotra, Vernon Coaker et Karl Turner.
Leur démarche reflète la colère de nombreux parlementaires qui accusent le chef du Labour de ne pas s’être assez impliqué dans la campagne pour le maintien du Royaume-Uni dans l’UE. Ils reprochent particulièrement à M. Corbyn de ne pas avoir convaincu le cœur de l’électorat ouvrier du Labour, dont plus d’un tiers (37 %) a voté pour le Brexit au mépris de la ligne officielle du parti.
Un sondage commandé par le Mail on Sunday indique par ailleurs qu’une majorité d’électeurs du Labour, étaient en faveur d’une démission de Jeremy Corbyn.
Limogeage d’un responsable par Corbyn
La première membre du Labour à avoir pris cette décision dimanche, Heidi Alexander, a réclamé un nouveau leader si le parti veut « pouvoir gouverner la prochaine fois ». « C’est le cœur lourd que je vous écris pour vous annoncer ma démission », écrit la responsable des questions de santé du cabinet fantôme dans une lettre adressée à Jeremy Corbyn qu’elle a publiée sur son compte Twitter :
Quelques heures plus tôt, la moitié de ce cabinet s’était dite prête à démissionner, avaient rapporté la BBC et le Guardian. Ces démissions, et rumeurs de démissions, interviennent après le limogeage par Jeremy Corbyn d’un autre des responsables du parti, Hilary Benn, qui était chargé des affaires étrangères au cabinet fantôme du Labour. Selon la BBC, M. Corbyn a pris cette décision parce qu’Hilary Benn avait entrepris de convaincre des membres du parti de démissionner en cas de maintien du dirigeant travailliste à son poste.
Après le limogeage de M. Benn, une députée travailliste, Roberta Blackman-Woods, avait exprimé sa déception. « C’est vraiment une triste nouvelle, et je ne comprends pas comment Jeremy peut croire que cela améliorera sa position » au sein du parti, a-t-elle affirmé sur Twitter. « Le cabinet fantôme du Labour doit maintenantagir pour sauver le parti et pour le bien du pays. Sinon, on ne nous le pardonnera jamais », a écrit un autre parlementaire travailliste, Ben Bradshaw.
Une motion de défiance en préparation
Dans ce contexte houleux, deux députées travaillistes ont prévu de déposer lundi une motion de défiance contre M. Corbyn. Ce dernier a assuré ne pas craindre le projet de motion de défiance, mais les reproches qui lui sont adressés devraient être au centre d’une réunion du Labour programmée pour lundi.
Dans le camp pro-Corbyn, il est hors de question que le leader du Labour abandonne son poste. Plusieurs membres du parti ont dénoncé un « coup » fomenté par les anti-Corbyn, comme le montre le suivi en direct de cette crise par le Guardian. « C’est complètement stupide, il ne va pas démissionner », a déclaré sur Sky News la porte-parole pour la défense du parti, Emily Thornberry.
John McDonnell, bras droit de Jeremy Corbyn, a rappelé que ce dernier avait été élu à une large majorité par les membres du parti, qui n’hésiteront pas à le réélire si le parti en arrivait à cette extrémité. « Il a été élu il y a neuf mois, avec le score le plus large jamais enregistré par aucun autre responsable politique dans notre pays, et il va rester », a-t-il ajouté.
Les partisans de Jeremy Corbyn qui ne souhaitent pas le voir quitter la direction du Labour sont appelés à signer une pétition en ligne. Dimanche en milieu de journée, celle-ci avait déjà recueilli plus de 175 000 signatures :