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Contribution de la Commission Exécutif de l’UD CGT 76

CGT Khomri

Lien publiée le 4 juillet 2016

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

4 juillet 2016

  • Aux camarades du BC et de la CEC,
  • Aux organisations du CCN,
  • Aux syndiqués de Seine Maritime

La CE de l’UD de Seine Maritime s’est réunie ce jour et a discuté de l’étape à laquelle nous sommes face au Gouvernement et au patronat  dans la mobilisation pour le retrait de la Loi Travail.

Plus de 4 mois après le début de la mobilisation, elle se félicite du fait que l’intersyndicale nationale CGT FO Solidaires FSU Unef FIDL et UNL reste unie sur le mot d’ordre du RETRAIT de la loi, rompant avec l’alliance contre nature avec la CFDT.  Elle se félicite aussi de la manière  dont la direction  confédérale a mis en œuvre l’appel du congrès adopté à Marseille le 20 avril dernier.  Dans un contexte difficile, avec un gouvernement qui tente d’interdire les manifestations et multiplie les provocations et arrestations de militants, la CE de l’UD salue l’extrême fermeté de la Confédération et de l’intersyndicale.

La CGT, à tous les niveaux, n’a rien lâché. Nous  avons réussi à convaincre la majorité de la population que la loi Travail constitue une attaque majeure contre les travailleurs et qu’il faut continuer la lutte tout l’été. L’UD, à chaque étape, a joué son rôle d’organisation et d’impulsion, en lien avec les UL et les professions.

Nous partageons le fait que, si la loi est adoptée, il faudra adopter le mot d’ordre d’ABROGATION et articuler le combat avec nos autres revendications comme l’abrogation des lois Rebsamen et Macron, l’interdiction des licenciements, la semaine de 32h sans flexibilité et embauches correspondantes, l’augmentation générale des salaires et des pensions, la défense du statut de la Fonction Publique et de tous les statuts nationaux, sans oublier la relaxe de tous les militants arrêtés.

Des initiatives vont être organisées tout l’été dans le département et  il nous apparait maintenant indispensable que l’intersyndicale nationale fasse connaitre à l’issue de la prochaine réunion la date de grève et manifestations pour la 1ère quinzaine de septembre.

Alors que la hiérarchie des normes est mise en cause, nous devons plus que jamais réaffirmer la nécessité d’un code du travail protecteur des salariés, applicable dans toutes les entreprises du pays sans effet de seuil, un code assorti de sanctions pénales dissuasives contre les employeurs délinquants,  des accords de branches et d’entreprises qui ne peuvent être que plus favorables aux salariés. Cela nécessite aussi de revendiquer l’arrêt et l’abrogation des attaques contre l’inspection du travail, la médecine du travail et les conseils des prud’hommes.

Alors que  « ni Amendable, ni Négociable, RETRAIT du projet de loi» constitue l’ossature de notre orientation, le document « Propositions CGT loi TRAVAIL » remis à VALLS le 29 juin 2016  invoque lui « la nécessité de réécrire les articles du projet » (page 2), ce qui pourrait laisser penser que le projet serait amendable. De la même manière, il n’est pas indiqué d’opposition à « la refonte totale du code du travail par le projet de loi. » (page 5) alors que cette réécriture a pour objet de détruire des pans entiers du code du travail. Concernant les accords de branche, les propositions remises à VALLS ouvrent la porte au fait qu’il pourrait être nécessaire d’avoir des accords de branches dérogatoires au code du travail (page 2). Pareil pour les accords d’entreprise où il est indiqué qu’il pourrait déroger sous condition à l’accord de branche (page 3). Restons unis et déterminés pour le retrait et intransigeant sur nos revendications.

Ne lâchons rien.