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Nos salaires baissent
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
L’Insee publie son étude annuelle "Emploi, chômage, revenus du travail": il y a eu davantage de créations en 2015, mais le salaire net moyen est en baisse.
Au moment où Manuel Valls déclenche à nouveau le 49.3 sur la loi Travail, l'Insee rend publique son étude annuelle "Emploi, chômage, revenus du travail". Les données pour l'année 2015 en France métropolitaine sont claires : ça va un peu mieux sur le front de l'emploi.
Mais attention ! Si les propos du président de la République sont confirmés, gare à l'enthousiasme : certains secteurs, comme l'industrie et la construction, détruisent encore des emplois, le chômage des jeunes reste inquiétant, et pour la deuxième année consécutive, le salaire moyen baisse.
L'emploi repart
En 2015, l'économie française a créé 188.000 d'emplois, soit cinq fois plus qu'en 2014 (33.000) : voilà la bonne nouvelle que l'on retiendra des chiffres publiés par l'Insee ce mardi. La reprise de l'activité ainsi que deux mesures-phares du gouvernement - le crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi (CICE) et le pacte de responsabilité - ont favorisé les embauches.
On peut d'autant plus s'en réjouir, selon l'Insee, que parmi ces 188.000 emplois, 109.000 concernent les secteurs marchands non agricoles qui enregistrent leur première hausse depuis 3 ans. Quant aux contrats aidés, ils restent minoritaires et viennent soutenir le secteur des services tertiaires non-marchands.
Petit bémol, toutefois, l'embellie vient surtout du domaine des services, l'industrie et la construction ne cessant de détruire des emplois depuis la crise. Benoît Ourliac, chef de mission de l'analyse économique à la Dares, indique :
"Les destructions d'emploi se sont poursuivies à des rythmes très proches des années passées dans les secteurs de l'industrie et de la construction, avec 33.000 destructions dans l'industrie et 32.000 destructions dans la construction."
Ces destructions sont néanmoins compensées par la forte progression de l'intérim (50.000 créations d'emploi en 2015, contre 1.000 destructions en 2014).
L'inquiétant halo du chômage
L'Insee enregistre, pour l'année 2015, un taux de chômage de 10% en France métropolitaine, après 9,9% en 2013 et 2014. La France compte donc en 2015, 2,9 millions de chômeurs. Mais les statisticiens mettent en garde contre ce chiffre qui minore le "halo" autour du chômage : sans être comptabilisés formellement comme des demandeurs d'emploi, 1,4 million de personnes en sont très proches, mais ont abandonné leurs recherches ou ne sont pas immédiatement disponibles (problèmes de garde d'enfant, maladie ou fin d'études).
Pour Anne-Juliette Bessone, chef de la division synthèse et conjoncture du marché du travail à l'Insee :
"Depuis la crise économique de 2008-2009, le halo, stable auparavant, augmente."
Le taux de chômage, au sens du Bureau International du Travail (BIT), est plus élevé chez les hommes (10,5%) que chez les femmes (9,5%) en 2015. L'explication ? L'institut évoque la baisse marquée des emplois dans l'industrie et la construction, secteurs employant majoritairement des hommes.
Le taux de chômage des 15-24 ans augmente encore en 2015 pour atteindre 24%. Compte tenu du nombre de jeunes étudiants, la part des chômeurs dans cette tranche d'âge est plutôt de 9%.
Ce sont les ouvriers qui souffrent le plus du chômage avec un taux qui passe de 9,9% à 14,6% entre 2008 et 2015, tandis qu'il passe sur cette même période de 7,0% à 10,1 % chez les employés et de 2,8% à 4,0% chez les cadres.
Les salaires sont en berne
2.200 euros net par mois, c'est le salaire moyen dans le secteur privé en 2013 (pour un temps plein). Pour la deuxième année consécutive, ce revenu est en recul (-0,3%), avec une baisse particulièrement sensible dans le secteur des services (-0,7%) et dans celui du commerce (-0,5%). En revanche, dans l'industrie et la construction, il est en légère progression (0,4 et 0,5%).
A noter :
"Le salaire net moyen des cadres diminue plus que celui des autres catégories", indique l'Insee.
En cause, une part variable plus importante liée aux résultats des entreprises ou aux primes.
Le coup d'arrêt des hausses date de 2009. Depuis cette date, les salaires sont globalement stables alors qu'ils étaient auparavant sur une tendance haussière.
La baisse est encore plus prononcée dans la fonction publique, du fait notamment des départs à la retraite et du gel du point d'indice (-0,7% en 2013 dans la fonction publique d'Etat).
Claire Doisy