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La bureaucratie de la CGT se déchire sur la succession de Thibault
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
"Lors de la Commission exécutive mardi, Bernard Thibault va faire une proposition à partir de la consultation des dirigeants", précise-t-on à la CGT. "Un avis sera demandé" à cette Commission d'une cinquantaine de personnes. Mais le dernier mot reviendra au Comité confédéral national (CCN, le "parlement" de la CGT) des 30 et 31 mai, où voteront les secrétaires généraux des fédérations et des unions départementales.
Les patrons de la majorité des fédérations, notamment les plus importantes, ont plébiscité Eric Aubin, 49 ans, numéro un de la Fédération de la construction, indique-t-on dans l'entourage de ce dernier. Pour une autre source, les cadres ont "donné leur avis non pas sur un nom, mais sur un profil. On n'est pas sur une démarche de primaires".
Ce qui semble acquis c'est que Bernard Thibault, lui, souhaite qu'une femme prenne les rênes de la centrale, ce qui serait une première.
Dès janvier, Nadine Prigent, 54 ans, membre du bureau confédéral avait été donnée favorite, mais devant le peu d'enthousiasme suscité par cette ex-infirmière, M. Thibault avait changé son fusil d'épaule, avançant la candidature d'Agnès Naton, jeune retraitée de 50 ans de France Télécoms.
Désormais, c'est de nouveau Nadine Prigent qui est choisie par Bernard Thibault, malgré son "peu de soutiens" en interne, affirme Le Figaro.
Négociatrice pour la CGT au sein de l'intersyndicale - qui avait notamment organisé les mobilisations contre la réforme des retraites en 2010 - Nadine Prigent est issue du public (Fédération de la santé) à la différence d'Eric Aubin. Ce dernier ne cache pas sa volonté d'ouvrir le syndicat et revendique une démarche à la fois de "contestation et de négociation" pour "trouver des accords permettant des avancées sociales pour les salariés".
Bernard Thibault prendra-t-il le risque d'aller au clash avec les patrons des fédérations? "Sa démarche est habile, puisque fin mai le CCN aura à déjuger ou approuver" l'avis de la Commission exécutive, et cela "lui force la main", relève pour l'AFP Bernard Vivier, directeur de l'Institut supérieur du travail. Mais pour cet analyste, "cette agitation interne n'est pas forcément un signe de faiblesse". "L'appareil qui avait désigné Bernard Thibault en 1999 était fortement marqué par le Parti communiste, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui. Il n'y a plus de pression extérieure, la CGT est rendue à elle-même, c'est elle qui doit choisir", relève M. Vivier.
"C'est la preuve d'une démocratie interne, un signe positif de maturité syndicale, mais la CGT n'y est pas préparée", car "elle n'a pas encore la culture de débat", selon lui.
Les enjeux sont importants, en particulier à l'orée d'un nouveau quinquennat. Rejetant les rumeurs de dissensions, Michel Doneddu, membre de la direction, affirme à l'AFP : "il y a des débats de personnes, entretenus par les media" mais "la CGT n'a jamais été aussi unie. On est unis sur une orientation de fermeté vis-à-vis des politiques de rigueur d'où qu'elles viennent, en France et en Europe".




