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Migrants : manifestation à Paris contre les évacuations de campements
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Les manifestants ont protesté contre les fermetures répétées de camps de fortune. La préfecture entend pourtant poursuivre ces opérations.
Ils étaient environ deux cents personnes dans les rues de Paris ce samedi après-midi pour soutenir les migrants et dénoncer les évacuations de campements de migrants dans la capitale, a constaté une journaliste de l'Agence France-Presse. Aux cris de « no police, liberté », les manifestants, partis de la place Stalingrad (19e arrondissement) ont défilé dans le calme jusqu'à la place de la République, où ils devaient faire demi-tour.
Les migrants et leurs soutiens, réunis par plusieurs collectifs, dénonçaient notamment les évacuations qui ont lieu quasi quotidiennement depuis fin juillet aux abords de la place Stalingrad, où Afghans et Soudanais tentent d'installer des campements de fortune. « La police vient tous les jours pour nous faire partir. Tous les jours, ils nous emmènent au commissariat. Mais tous les soirs, je reviens », témoignait Mustapha, arrivé du Soudan il y a trois semaines en passant par l'Italie, en montrant l'Obligation de quitter le territoire (OQTF) qui lui a été notifiée depuis. « On n'est pas beaucoup, un millier seulement. Je ne veux pas la charité, je veux juste que l'on m'aide pour apprendre la langue et faire les démarches », a-t-il ajouté, en assurant vouloir « rester en France, mais pas comme ça ».
« Préserver la salubrité »
Du côté de la préfecture de police, on explique ces interventions par la nécessité « de préserver la salubrité et l'ordre public » et d'« éviter la réimplantation de nouveaux campements » dans cette partie de la capitale qui a déjà connu près de trente démantèlements en un peu plus d'un an, au rythme de flux migratoires toujours soutenus. Ces opérations « seront renouvelées si nécessaire », avait expliqué la préfecture début août.
Mais cette politique est vivement dénoncée par les collectifs de soutien aux exilés, qui s'étaient déjà rassemblés samedi dernier. Ils déplorent notamment une absence d'offres d'hébergement lors de ces évacuations menées sans la préfecture de région ni la ville de Paris. « On leur dit partez d'ici, mais c'est le seul endroit où ils peuvent aller », a raconté Aude, une bénévole, déplorant une « violence démesurée » lors de ces évacuations.




