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Loi travail : les syndicats font leur rentrée sociale
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Après avoir scandé «retrait» pendant plus de quatre mois, les syndicats opposés au texte adopté en juillet en demandent désormais l' «abrogation». Mercredi, ils se réuniront en intersyndicale pour préparer la prochaine manifestation, prévue le 15 septembre.
«L’abrogation reste le mot d’ordre.» Et pour cause, «une loi qui était mauvaise au printemps est toujours mauvaise à l’automne», pointe Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, qui a fait sa rentrée, mardi, lors d’une conférence de presse au siège du syndicat. Objectif : relancer la mobilisation contre la loi travail définitivement adoptée le 21 juillet, et contre laquelle la CGT jure ne pas avoir dit son dernier mot. Tout comme les autres membres de l’intersyndicale opposée à la réforme de la ministre du travail – FO, Solidaires, FSU, Unef, UNL et Fidl – qui se réunira, mercredi, pour préparer la prochaine manifestation du 15 septembre. Soit la treizième depuis le début de la contestation.
«Le 15 n’est pas une fin en soi, c’est une reprise»
Reste à savoir si les syndicats réussiront à remplir les rangs du cortège parisien et des autres manifestations déjà prévues «dans une quarantaine de villes», selon Martinez. Le 5 juillet, lors de la dernière journée d’action avant la pause estivale, ils n’étaient que 45 000 manifestants selon la CGT, et entre 6 500 et 7 500 d’après la préfecture de police à avoir défilé à Paris (30 000 selon les autorités et 100 000 selon la CGT dans le pays entier). Soit bien moins que lors de la manifestation du 28 juin qui avait regroupé, à Paris, 14 000 militants, selon la police, et 50 000 personnes, selon les syndicats. Le pari est risqué, d’autant qu’entre-temps, l’été a été plutôt calme sur le front social, si ce n’est quelques actions sur les plages ou à l’occasion du Tour de France, ainsi qu’une campagne d’envoi de cartes postales à François Hollande lui proposant de «se retrouve[r] à la rentrée».
Pour autant, du côté de la CGT, on croit qu’un nouvel élan est possible.«Le 15 n’est pas une fin en soi, c’est une reprise, il faut enclencher à nouveau le mouvement. Il ne s’agit pas de dépasser les records de mobilisation, mais de montrer que la mobilisation va se poursuivre et que le soutien des Français au mouvement se traduit dans des actes», explique Fabrice Angeï, de la CGT. Pour l’union syndicale Solidaires, cette journée sera «le signe de la relance de la mobilisation commune contre la loi travail». Quant au syndicat FO, il «entend marquer sa détermination».
Remettre la question sociale à l’agenda politique
Pour peser sur cette rentrée sociale, les syndicats comptent aussi sur d’autres luttes en cours. «Des actions sectorielles sont déjà prévues», pointe Solidaires. C’est le cas dans l’éducation, où un appel à la grève a été lancé pour le 8 septembre, ou encore dans le sanitaire et social et chez SFR (propriétaire de Libération), contre le plan de suppression de postes annoncé par la direction, les 6 et 15 septembre. Autre renfort possible : celui des lycéens qui appellent sur les réseaux sociaux, autour du hashtag #Blocus15Septembre, «à occuper tous les jours une salle dans les lycées», lors de la semaine du 12 au 16 septembre et «à bloquer les établissements le 15 septembre pour participer à la manifestation».
D’ici là, les secrétaires généraux des syndicats, soucieux de remettre la question sociale à l’agenda politique, se retrouveront le 7 septembre lors d’un meeting commun à Nantes (Loire-Atlantique). Un débat est aussi prévu lors de la Fête de l’Humanité. L’occasion de renforcer l’image unitaire de l’intersyndicale quelque peu émaillée, fin juin, au moment où les syndicats formulaient leurs dernières propositions au gouvernement.«Le front commun existe bel et bien», assure aujourd'hui Fabrice Angeï, de la CGT. Mais un autre élément pourrait ébranler cette unité : les prochaines échéances électorales au sein des TPE dès le 28 novembre. Près de 4,6 millions d’électeurs seront alors appelés à voter pour le syndicat de leur choix. Des voix qui pèseront lourdement dans le calcul de la représentativité des syndicats. Et qui pourraient donc jeter un coup de froid sur l’intersyndicale, même si, assure le cégétiste, «cela ne nous empêchera pas de nous opposer unitairement à la loi travail».