[RSS] Twitter Youtube Page Facebook de la TC Articles traduits en castillan Articles traduits en anglais Articles traduits en allemand Articles traduits en portugais

Newsletter

Ailleurs sur le Web [RSS]

Lire plus...

Twitter

Lire (des livres) augmente (beaucoup) l’espérance de vie

culture santé

Lien publiée le 1 septembre 2016

Tweeter Facebook

Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

http://bibliobs.nouvelobs.com/l-humeur-de-jerome-garcin/20160829.OBS7049/lire-des-livres-augmente-beaucoup-l-esperance-de-vie.html

C'est l'université Yale qui l'affirme.

On savait que lire, c'est mieux vivre. On apprend aujourd'hui que lire, c'est aussi vivre plus longtemps. Autrement dit, ne pas lire, c'est mourir plus tôt. Les chercheurs de l'université Yale (Etats-Unis) viennent en effet de démontrer que si l'on consacre trente minutes quotidiennes à la lecture, ou trois heures trente par semaine, on augmente, outre son capital cognitif, son espérance de vie de 23% sur douze ans.

Cette analyse, obtenue à partir des témoignages de 3635 personnes âgées de plus de 50 ans, précise bien l'objet de leurs lectures: il s'agit de livres, de préférence épais, et non de magazines. Qu'on nous comprenne bien: pour vieillir en bonne santé, il ne faut pas cesser de savourer «l'Obs», il faut seulement dévorer plus de bouquins (comme le faisait autrefois si joliment, sur une affiche publicitaire, Gérard Philipe, qui déchiquetait à pleines dents, et en souriant, les pages d'un classique).

On s'étonne pourtant que personne n'ait remarqué la concomitance entre la publication de cette étude américaine et l'ouverture, en France, de la rentrée littéraire, riche de 560 nouveaux romans - de quoi faire une maxi-cure de jouvence. A croire que nos éditeurs ont commandité et subventionné l'enquête de Yale afin de mieux vendre leur production et amadouer les critiques.

Car même en lisant les indigestes Laurent Gaudé, Eric-Emmanuel Schmitt ou Yasmina Khadra, même en ingurgitant les 576 pages des «Parisiens», d'Olivier Py(Actes Sud), on a une chance supplémentaire de finir centenaire. C'est dire aussi, pour une bonne hygiène, le prix à payer.