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La Grande-Bretagne veut développer les lycées publics sélectifs
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(Le Monde) Deux mois seulement après son entrée en fonction, la première ministre britannique, Theresa May, a décidé de s’attaquer à un dossier auquel aucun gouvernement n’a osé toucher depuis près de deux décennies. Elle a annoncé, vendredi 9 septembre, qu’elle compte lever l’interdiction d’ouvrir de nouvellesgrammar schools – lycées publics qui fonctionnent exclusivement sur le principe de la sélection des meilleurs élèves –, contrairement aux comprehensive schools, le lycée public général.
Cette interdiction avait été décidée en 1998 par le premier ministre travailliste Tony Blair, gelant ainsi le nombre de grammar schools à 163. Une mesure « dogmatique et idéologique », qui a joué en défaveur d’enfants issus de milieux pauvres, qui ne peuvent envisager le système privé, a dénoncé la nouvelle cheffe du gouvernement. Dans son premier grand discours consacré à la politiqueintérieure, Mme May a expliqué vouloir développer ces lycées pour promouvoir « la méritocratie » et offrir « de meilleures chances aux gens ordinaires issus de la classe ouvrière ».
Sous-représentation des enfants issus de milieux défavorisés
Opportunité d’une excellente éducation sans passer par le privé, les grammar schools sont très critiquées pour leur élitisme. Les enfants dont les parents peuvent payer des cours privés pour préparer l’examen d’entrée sont favorisés, tandis que de nombreuses statistiques confirment que les enfants issus de milieux défavorisés sont sous-représentés. Seulement 3 % des élèves des grammar schools ont des ressources ouvrant droit à la gratuité de la cantine, alors que la moyenne nationale est de 14 %.
L’annonce a fait l’effet d’une petite bombe, l’ensemble des médias y voyant une révolution dans l’éducation. Le Parti travailliste a estimé que cette réforme allaitcreuser encore un peu plus les inégalités. La question divise même le Parti conservateur ; ce qui pourrait remettre en cause l’adoption de la réforme lorsqu’elle arrivera devant le Parlement, où les tories ne disposent que d’une courte majorité.