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Tetra Pak (Dijon) : deux jours de grève contre un licenciement
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
L'infirmière de Tetra Pak, usine de 350 personnes où sont fabriqués des emballages alimentaires pour les packs de lait par exemple, a été licenciée. Son dossier était vide. Mais par contre celui de la direction est très chargé. En effet, depuis deux ans, celle-ci a multiplié les ruptures conventionnelles. Ainsi vingt personnes sont parties sans être remplacées. À chaque départ, elle passe un communiqué avec la formule consacrée « d'un commun accord, untel a décidé de donner un nouveau tournant à sa carrière ». Mais on découvre ensuite que c'est avec des méthodes odieuses qu'elle a poussé le salarié à signer. Ainsi une salariée, de retour de congé maternité, s'est vue convoquée à la va-vite un vendredi après-midi pour signer une rupture de contrat qui « n'engageait à rien... puisqu'elle avait quinze jours pour réfléchir ». Souvent, par dégoût, les salariés finissent par signer.
À cela s'ajoutent des convocations pour un oui ou un non, des pressions de toutes sortes et du travail qui augmente toujours, ce qui fait qu'on n'en peut plus. Mais, à force de vouloir faire des exemples pour que chacun se sente menacé, la direction a réussi à mettre tout le monde en grève.
Même s'ils n'ont pas réussi à faire revenir la direction sur sa décision, les travailleurs étaient contents d'avoir marqué le coup et montré leur mécontentement. D'autant plus que cela faisait longtemps qu'il n'y avait pas eu de grève dans cette entreprise. Les médias régionaux en ont parlé. Après une campagne de publicité de la direction dans ces mêmes médias, pour les quarante ans de l'usine, où elle présentait Tetra Pak comme une usine qui investit, qui innove, avec un personnel engagé et heureux, on peut dire qu'on était content de faire éclater la vérité.
Correspondant LO




