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SwissTex -- Valence (Drôme) : des suppressions d'emplois inacceptables
Les brèves publiées dans cette rubrique « Informations et analyses » le sont à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Le tribunal de commerce de Romans, dans la Drôme, a décidé le 18 avril de céder l'usine SwissTex de Valence à un groupe ardéchois, Reyes. Depuis sa mise en liquidation judiciaire par le groupe allemand Baikap (Bavaria Industrie Kapital) un mois plus tôt, les salariés de cette usine, qui fabrique des machines pour le textile, étaient inquiets pour leurs emplois. Certes, l'usine ne fermera pas, mais neuf salariés sur les 91 vont être licenciés.
Et, reprise ou pas, les salariés restent inquiets. Car elle se fait en scindant les 82 salariés restants entre trois entités juridiques distinctes : la production d'un côté, la recherche-développement de l'autre, d'autres fonctions étant directement reprises par le groupe Reyes. Les travailleurs ainsi éclatés craignent de perdre les liens de solidarité tissés au cours des années entre eux pour faire face aux repreneurs successifs. Le passé leur a appris à être méfiants, à juste titre. Ils savent qu'un patron ne fait jamais rien sans arrière-pensée. Ils craignent d'être en moins bonne position en cas de nouveau coup dur. Diviser pour mieux régner reste le leitmotiv de tous les patrons.
Beaucoup d'entre eux n'oublient pas qu'ils étaient encore 140 avant la reprise par Bavaria en 2010. En quelques années, plusieurs dizaines de travailleurs ont donc perdu leur travail, à cause de l'irresponsabilité et de la rapacité de ces capitalistes voyous du style Baikap, qui osent se vanter, sur leur site Internet, d'un chiffre d'affaires en hausse en 2011 et de 2,4 millions d'euros de bénéfices. Alors que les carnets de commande de l'usine sont remplis, il y avait largement de quoi maintenir les emplois de tous les travailleurs qui ont enrichi ce groupe par leur travail.
Même si les travailleurs sont soulagés que l'activité se poursuive pour l'instant, ils savent aussi qu'il faudra qu'ils continuent à se faire respecter par leur nouveau patron.
Correspondant LO