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Le PDG d’Alstom ne voit "pas d’issue structurelle" pour le site de Belfort
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(afp) Le constructeur ferroviaire Alstom ne voyait, jusqu'à tout récemment, "pas d'issue structurelle" pour son site de Belfort, en raison d'une pénurie de commandes publiques, a expliqué mardi Henri Poupart-Lafarge, le PDG du groupe, auditionné à l'Assemblée Nationale.
"Je ne sais pas aujourd'hui quelle sera la nature du plan qui sera mis en oeuvre par le gouvernement dans les jours qui viennent", a déclaré M. Poupart-Lafarge devant la commission des affaires économiques de la chambre basse.
"Aujourd'hui", du côté d'Alstom, "nous ne voyons pas d'issue structurelle" pour la production de trains sur ce site, a-t-il ajouté. Plus tard le groupe a précisé dans une mise au point à l'AFP que son PDG avait parlé à l'imparfait. Et que "dans l'attente du résultat des discussions et réflexions intervenues depuis lors, Alstom reste ouvert à tout type de propositions favorables au site de Belfort".
"Nous ne sommes pas en train de négocier avec l'État", a affirmé le patron du constructeur ferroviaire, devant les députés, en réponse aux accusations de "machiavélisme" et de "chantage" à l'emploi dont il a estimé être la cible.
L'État étudie, avec la direction du groupe, des solutions pour "rendre le site de Belfort pérenne", a-t-il expliqué.
Selon le groupe, la baisse d'activité du fret ferroviaire en France et "le niveau historiquement bas" des commandes de TGV affectent plus durement l'usine de Belfort que ses autres sites de production en France.
Ainsi, seulement une vingtaine de locomotives et motrices de TGV sortiront de l'usine franc-comtoise cette année, contre 140 en 2008.
Henri Poupart-Lafarge a écarté la possibilité d'obliger la SNCF ou la RATP à passer de nouvelles commandes afin de relancer durablement l'activité.
"J'ai trop conscience de la difficulté du transport ferroviaire en France, pour aller forcer des commandes de trains qui iraient rouiller dans des placards", a-t-il indiqué.
Si Alstom a pu maintenir une activité industrielle à Belfort depuis dix ans, c'est "grâce aux efforts du groupe pour promouvoir l'exportation", a-t-il affirmé.
Néanmoins, ces performances ne permettent pas toujours de maintenir les rythmes de production dans les usines françaises.
"Les clients demandent de la localisation sur place", tandis que les grosses commandes en provenance du Kazakhstan, d'Azerbaïdjan, de Russie ou d'Inde ne permettent de produire que "quelques locomotives" à Belfort, a justifié M. Poupart-Lafarge.
Loin de remettre en cause le projet d'arrêt de la production de trains de l'usine de Belfort, le PDG souligne au contraire qu'il permettrait de renforcer d'autres sites qui connaissent également des "baisses de charge", en particulier Reichshoffen en Alsace vers laquelle l'activité belfortaine doit être transférée.
"Il y a cette absence de perspective à Belfort, regardons à consolider Reichshoffen en lui donnant des perspectives multiples", a-t-il avancé.
Avec 12 sites de production "dans toute la France", il a regretté une trop grande "dispersion" du groupe en France qui pousse à une spécialisation de chaque site "difficile a gérer", surtout en période de baisse de l'activité.
Interrogé sur l'hypothèse d'une reprise de certains salariés par General Electric, qui a racheté fin 2015 la branche énergie d'Alstom, y compris un site à Belfort, M. Poupart-Lafarge a assuré qu'il n'y avait "pas de discussion" à ce stade.
Le dirigeant a également démenti tout rapprochement avec la branche transport de Thales, rappelant que "leur activité de signalisation n'est pas en vente", contrairement à ce que l'ancien ministre de l'Industrie, Arnaud Montebourg, a avancé lundi dans une lettre à l'actuel ministre de l'Economie, Michel Sapin.
Le patron d'Alstom était auditionné par les députés alors que plusieurs centaines de salariés de l'usine Alstom de Belfort mais aussi d'autres sites du constructeur ferroviaire ont manifesté ce mardi devant le siège du groupe à Saint-Ouen pour dire "non à la fermeture" du site franc-comtois.