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Policier filmé en train de frapper un manifestant: 2 mois de prison avec sursis
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Pour la première fois depuis les manifestations contre la loi Travail, un policier qui avait frappé un manifestant a été condamné. Il a reconnu les faits et a ainsi bénéficié d'une procédure judiciaire simplifiée.
Fin mai, la vidéo était devenue virale à Caen. En pleine manifestationcontre la loi Travail, un policier avait été filmé en train de rouer de coups de pied et de matraque un manifestant, pourtant assis à même le sol.
Après la diffusion d'une vidéo des coups sur le site Normandie-Actu, le 27 mai, l'IGPN a été saisie de l'affaire, comme elle l'a été pour une trentaine d'autres à la même période. Mais c'est la première qui débouche sur une condamnation. Ce jeudi, le policier mis en cause, qui a reconnu les faits, a été condamné à deux mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Caen.
"Je n'ai même pas eu d'excuses"
Le procureur de la République de Caen, Carole Etienne, à l'origine de l'annonce de cette condamnation, assure qu'elle ne sera pas inscrite sur la partie de casier judiciaire du prévenu, qui peut être demandé par les administrations. Selon l'avocat du plaignant, le prévenu est un commandant de la police judiciaire de 54 ans. L'homme a été condamné dans le cadre d'une comparution avec reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC), aussi surnommée le "plaider-coupable". Il s'agit d'une procédure rapide qui évite au prévenu un procès public. L'homme qui a subi les coups est lui aussi âgé de 54 ans. "Je n'ai même pas eu d'excuses", a déploré ce jeudi Monji Essanaa, au micro de France 3 Basse-Normandie.
Me Claude Marand-Gombar, l'avocat du plaignant, affirme que son client "est un peu frustré par cette procédure". "Néanmoins, on est satisfait que la justice soit passée, même si on a été largement aidés par cette vidéo. C'est une peine symbolique, mais importante. Aujourd'hui peu d'affaires de violences policières arrivent devant le tribunal. Beaucoup sont classées", a-t-il commenté.
Deux semaines d'ITT
Le volet indemnitaire de l'affaire sera jugé ultérieurement. La victime, un maître-nageur, a été en arrêt de travail du 26 mai au 9 juin, a expliqué son avocat. "Les nombreux coups reçus notamment dans le dos et sur le torse ont entraîné une gêne respiratoire", ajoute le défenseur, qui assure que son client "continue à suivre des soins".
En juillet, un collectif a adressé en juillet au Défenseur des droits 68 réclamations pour des violences policières qui auraient été commises lors des manifestations contre la loi Travail partout en France. Aucune n'a été jugée. Le ministère de l'Intérieur a indiqué de son côté que "605 policiers et gendarmes ont été blessés" lors de ces manifestations.




