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Pour Hollande, il y a «trop d’immigration qui ne devrait pas être là»
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
(afp) Il y a en France «trop d’immigration qui ne devrait pas être là», estime le président Hollande, selon des propos figurant dans un livre à paraître jeudi, où il juge également qu'«il y a un problème avec l’islam».
Dans «Un président ne devrait pas dire ça...», les journalistes du Monde Gérard Davet et Fabrice Lhomme interrogent le chef de l’Etat sur sa position sur l’immigration. «Je pense qu’il y a trop d’arrivées, d’immigration qui ne devrait pas être là», répond-il sans davantage préciser son propos.
«Qu’il y ait un problème avec l’islam, c’est vrai. Nul n’en doute», déclare encore le président lors d’une des conversations avec les journalistes, dont des extraits sont publiés mercredi dans L’Express.
«Il y a un problème avec l’islam, parce que l’islam demande des lieux, des reconnaissances. Ce n’est pas l’islam qui pose un problème dans le sens où ça serait une religion qui serait dangereuse en elle-même, mais parce qu’elle veut s’affirmer comme une religion dans la République», poursuit-il.
«Après, ce qui peut poser un problème, c’est si les musulmans ne dénoncent pas les actes de radicalisation, si les imams se comportent de manière antirépublicaine», dit encore le président.
François Hollande explique aussi «que la femme voilée d’aujourd’hui sera la Marianne de demain».
«Parce que d’une certaine façon, si on arrive à lui offrir les conditions de son épanouissement, elle se libérera de son voile et deviendra une Française, tout en étant religieuse si elle veut l’être, capable de porter un idéal», plaide le chef de l’Etat.
«Finalement, quel est le pari que l’on fait? C’est que cette femme préfèrera la liberté à l’asservissement. Que le voile peut être pour elle une protection, mais que demain elle n’en aura pas besoin pour être rassurée sur sa présence dans la société», dit encore M. Hollande, alors que les thématiques identitaires et l’islam en particulier ont occupé une large place du début de campagne présidentielle, portés notamment par le Front national et l’ancien président Nicolas Sarkozy.
«L’identité, c’est plutôt l’idée de Nicolas Sarkozy. Le sujet existe, mais il ne peut pas être un thème fédérateur pour la gauche», juge le président. «La gauche ne peut pas gagner sur le thème de l’identité, mais elle peut perdre sur le thème de l’identité», dit-il encore.




