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Violences policières et islamophobie: à l’Université d’Evry, en parler c’est interdit

islamophobie Violences-Policières

Lien publiée le 18 octobre 2016

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

Communiqué Secteur jeunes du NPA

Violences policières et islamophobie
A l'Université d'Evry, en parler c'est interdit

C'est dans une trop grande indifférence qu'une réunion publique sur les violences policières et l'islamophobie prévue sur le campus d'Evry ce lundi 17 octobre vient d'être purement et simplement interdite par la présidence de cette université. Le motif invoqué ? Cette réunion qui visait à parler des violences policières constituerait en soi un « trouble à l'ordre public ». Difficile de s'en prendre plus frontalement, et plus violemment, à la liberté d'expression, qui plus est dans une fac !

Evry est la ville de Manuel Valls, qui, au sujet du terrorisme, affirmait que « chercher à comprendre, c'est déjà excuser ». Cette décision, après les événements de Viry Chatillon, poursuit la même logique politique autoritaire et policière, assimilant au terrorisme ou à un « trouble à l'ordre public » toute résistance, toute contestation de la pensée dominante. Elle se complète d'un autre arrêté, glaçant : la présidence d'Evry a interdit hier l'accès à l'université à tou-te-s les membres du comité de mobilisation. Faut-il en conclure qu'elle tient un fichier des militant-e-s de son université !

Les jeunes du NPA dénoncent fermement cette interdiction, qui participent de l'omerta généralisée que le gouvernement et l'institution policière cherchent à imposer concernant les violences dont ils sont responsables. Nous ne laisserons pas renverser l'accusation : la police fait 15 morts par an dans les quartiers, mutile et blesse des milliers de manifestants, pendant que les salariés qui relèvent la tête sont sévèrement réprimés comme c'est le cas des 8 de Goodyear. Nous serons de toutes les initiatives permettant de construire le front nécessaire à reprendre l'offensive, à commencer par le grand rassemblement mercredi 19 et jeudi 20 à Amiens.