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    Grève étudiante au Québec : la base refuse l'accord pourri

    Lien publiée le 9 mai 2012

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    Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

    L'accord de principe pour mettre fin à la plus longue grève étudiante de l'histoire du Canada semblait menacé aujourd'hui au Québec, deux jours après sa conclusion, plusieurs universités et associations collégiales l'ayant rejeté lors de votes de ratification. Pour ajouter à la confusion, deux des quatre fédérations étudiantes qui avaient paraphé cet accord avec le gouvernement samedi ont affirmé que le texte ne correspondait pas tout à fait à ce qu'elles avaient conclu verbalement lors des pourparlers.

    "On a essayé chacun de notre côté de mettre de l'eau dans notre vin, et force est de constater qu'on aurait dû être plus précis sur certains points", a reconnu la présidente d'une de ces fédérations, celle des universités, Martine Desjardins, à la chaîne Radio-Canada.Le porte-parole d'une autre fédération, la Classe, a attribué certaines omissions dans le texte à la fatigue des négociateurs étudiants après un marathon de 23 heures de pourparlers avec les représentants du gouvernement.

    L'accord visait à mettre un terme à la grève de quelque 170.000 étudiants des collèges et universités de la province qui se poursuit depuis trois mois. Ils protestaient contre la hausse de 75% sur cinq ans des droits de scolarité. Aux termes de l'accord, les droits de scolarité à l'université vont augmenter de 1.780 dollars sur sept ans (environ 254 dollars/an) pour les ramener à près de 4.000 dollars par année, plus près de la moyenne nord-américaine.

    En contrepartie, les frais annexes imposés aux étudiants par les universités seraient réduits en fonction de potentielles économies qui pourraient être identifiées par un comité qui examinera le mode de gestion des établissements. C'est sur ce dernier point que des divergences majeures sont apparues hier, renforcées par des déclarations faites depuis dimanche par le premier ministre du Québec, Jean Charest, et la ministre de l'Education Line Beauchamp, qui ont affirmé qu'il pourrait bien ne pas y avoir de diminution des frais annexes. La plupart des assemblées étudiantes qui étaient appelées hier à se prononcer dans une dizaine d'institutions ont rejeté l'accord de principe, reconduisant la grève.