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Evacuation du campement de migrants de Stalingrad
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Près de 3 000 personnes s’étaient installées sur les trottoirs de ce quartier, entre les stations de métro Jaurès et Stalingrad.
L’opération destinée à démanteler le campement de fortune situé dans le nord-est de la capitale a commencé dans le calme, vendredi 4 novembre au petit matin. Près de 3 000 personnes s’étaient installées sur les trottoirs de ce quartier, entre les stations de métro Jaurès et Stalingrad.
Plusieurs centaines d’hommes étaient regroupés peu avant 6 heures, leurs sacs à la main, derrière un cordon de gendarmes, quai de Jemmapes, dans une partie du camp abritant des Afghans. La porte-parole de la préfecture de police a annoncé dans la matinée l’évacuation « d’au moins 2 500 migrants » dans la journée. Six cents policiers ont été déployés, ont précisé les autorités. Présente sur place, la ministre du logement Emmanuelle Cosse a confirmé que l’évacuation concerne« entre 3 000 et 3 500 migrants ».
Des bus devaient ensuite les conduire dans la matinée vers des centres d’hébergement en Ile-de-France. Le premier a quitté les lieux vers 6 h 20. Selon le préfet de région, Jean-François Carenco, 82 autocars ont été affrétés. « Il y a beaucoup de primo-arrivants. Il est essentiel qu’on les mette à l’abri. L’objectif est que ces personnes soient orientées » vers des centres d’hébergement « le plus rapidement possible », a déclaré Mme Cosse, ajoutant qu’il y aurait une « prise en charge spécifique pour les familles avec enfants et les femmes isolées ».
Opération en deux temps
Cette opération, qui survient dans la foulée du démantèlement du camp de la « jungle » de Calais (Pas-de-Calais), doit se dérouler en deux temps, d’abord quai de Jemmapes, puis avenue de Flandre, où sont regroupés le reste des migrants, notamment des Soudanais et des Erythréens. Ce dernier avait déjà connu deux évacuations ces derniers mois, le 26 juillet, avec près de 2 500 mises à l’abri, puis le 16 septembre, avec près de 2 100 mises à l’abri.
Malgré les opérations successives, le campement s’était reconstitué rapidement au cours des dernières semaines, disséminé sur plusieurs centaines de mètres, sous le métro, près du canal Saint-Martin et surtout sur le terre-plein de l’avenue de Flandre.




