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"Les riches ne le sont pas parce que Dieu l’a voulu"
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La lutte des communautés zapatistes du Chiapas a traversé les frontières pour devenir le signal de ralliement contre les multinationales et les gouvernements corrompus ; au risque de laisser dans l’ombre ses semblables de la région. Totonicapán est un département du sud-ouest du Guatemala en Amérique centrale. Surnommé « Toto », il compte un peu moins de 100 000 habitants et est peuplé de près de 22 communautés dont l’immense majorité est indigène maya. Ici, les traditions préhispaniques se perpétuent : les communautés s’enracinent et s’organisent tantôt en parallèle d’un État, tantôt à son encontre lorsqu’il soutient des mégaprojets sur leur territoire. Parmi ces organisations indigènes, les quarante-huit cantons de Totonicapán présentent sans doute la plus forte capacité de mobilisation liée à l’importance de l’identité, du territoire, de traditions, et d’une mystique — formant ce que le philosophe Cornélius Castoriadis nomme des « gisements culturels ». Quelques mois après l’arrivée à la présidence de l’ex-général Otto Pérez Molina, élu sur un programme de mano dura (« main de fer »), l’armée réprimera une manifestation pacifique en tuant six paysans indigènes qui y participaient. Le 4 octobre 2012, l’organisation bloquait, comme elle le fait souvent, la Route panaméricaine pour protester contre la hausse des tarifs de l’électricité. Arnulfo Vásquez, secrétaire de leur comité directeur en 2011, nous éclaire sur leur organisation et leur méthode.




