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Poutou - Ford Blanquefort
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Une opération « usine morte » a été organisée ce lundi dans l’usine Ford de Blanquefort, en Gironde. Les salariés dénoncent la position de la direction du groupe qui n’a pas pris d’engagement quant à la sauvegarde de leurs emplois.
Plusieurs centaines de salariés de l’usine Ford de Blanquefort (Gironde) ont manifesté lundi dans le centre de Bordeaux dans le cadre d’une journée« usine morte ». L’absence d’engagements fermes du groupe automobile met, selon eux, en péril leurs emplois.
« Ford est complètement silencieux, c’est ça qui d’ailleurs inquiète l’encadrement, et même la direction, qui semble n’avoir aucune information » sur les projets pour l’usine Ford Aquitaine Industries (FAI), a déclaré à des journalistes Philippe Poutou, délégué CGT du site de Blanquefort. M. Poutou est par ailleurs candidat à l’élection présidentielle pour le Nouveau parti anti-capitaliste (NPA).
Entre 400 et 500 salariés mobilisés
Les salariés ont manifesté tôt lundi matin devant l’usine de boîtes de vitesses. L’appel à la grève de l’intersyndicale y a été « massivement suivi », selon la direction de la communication du site. Environ 400 à 500 salariés ont ensuite pris le tramway pour se rendre dans le centre de Bordeaux.
Avec pétards et banderoles, scandant « on veut du boulot, pas du baratin », les manifestants ont défilé jusqu’à la préfecture, où une délégation a été reçue. Le préfet de Gironde, Pierre Dartout, s’entretiendra le 9 février à Bordeaux avec des représentants de la direction de Ford. Et le 20 février, c’est le secrétaire d’État à l’Industrie, Christophe Sirugue, qui doit recevoir à Paris une délégation de Ford Europe concernant l’usine FAI.
Soulignant que la totalité des syndicats de FAI, dont les représentants des cadres, avaient appelé à manifester, Philippe Poutou a dit vouloir avec cette action « tirer ensemble la sonnette d’alarme ». « Dès la fin de l’année prochaine, on peut ne plus rien avoir. L’avenir du site est en danger, avec une liquidation possible », a-t-il déclaré à des journalistes.
« Ford fait des profits et remplit les poches des actionnaires en ce moment, les dirigeants battent des records de salaires, on voit bien qu’il y a de l’activité », a lancé le responsable syndical.
12,5 millions d’euros d’aides
La société FAI a signé le 24 mai 2013 un accord-cadre avec l’État et les collectivités locales visant à maintenir un millier d’emplois sur le site de Blanquefort. En échange, les pouvoirs publics s’engageaient à verser 12,5 millions d’euros d’aides et à financer des mesures de chômage partiel ou de formation.
Dans un communiqué, Ford France affirme continuer à « travailler sur la possibilité d’affecter de futurs nouveaux composants et transmissions à l’usine à FAI, notamment une toute nouvelle petite transmission automatique ».
« Obtenir de nouveaux contrats - et maintenir le niveau d’emploi et sa pérennité chez FAI - dépend de la productivité et de la compétitivité de l’usine au niveau mondial, mais aussi de la demande du marché […] », poursuit la direction. Elle demande aux salariés de reprendre « rapidement leur travail dans l’attente d’une rencontre avec toutes les parties prenantes permettant de clarifier des points soulevés par les partenaires sociaux. »




