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Grève dans la plus grosse mine de cuivre au monde

Chili

Lien publiée le 9 février 2017

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Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.

(Le Monde) Les mineurs chiliens d’Escondida sont en conflit avec leur direction à propos de leur rémunération. Le sort du site de production, stratégique, inquiète les marchés.

Les mineurs d’Escondida, dans le nord du Chili, commencent aujourd’hui une grève « dure » pour demander des hausses de salaire. Ce conflit inquiète les marchés. Propriété de l’anglo-australien BHP Billiton, cette mine de cuivre, la plus importante au monde, produit environ 927 000 tonnes de métal rouge par an, soit 5 % de l’offre mondiale. Le lancement de la grève intervient après des semaines de négociations avec l’actionnaire principal. Celle-ci a été approuvée par « 99,9 % » des près de 2 500 salariés du site après l’échec de la médiation de la direction du travail« L’entreprise maintient une position inflexible, regrette le porte-parole du Syndicat des travailleurs d’Escondida, Carlos Allendes. Ça va être[un conflit] dur. Nous sommes disposés à résister le temps qui sera nécessaire. » Les mineurs ont mis en place un campement provisoire à l’extérieur de la mine le temps de leur grève illimitée et ont constitué un fonds de soutien de 250 millions de pesos, soit plus de 360 000 euros.

De son côté, BHP Billiton a annoncé la suspension de la production pendant les quinze premiers jours du mouvement au moins. Le groupe a également demandé à ses travailleurs d’éviter les actes de « violence ». Il refuse de céder aux exigences des employés, qui réclament notamment une hausse de 7 % des salaires et un bonus de 25 millions de pesos (plus de 36 000 euros) chacun, contre huit millions (près de 11 600 euros) proposés par la direction, sans augmentation de salaire. La chute des cours internationaux du cuivre avait conduit au début de 2016 à une réduction des bonus des salariés et au licenciement d’une centaine d’entre eux. Les marchés, eux, craignent une hausse des prix du cuivre, d’autant que la situation semble également instable dans la deuxième plus grande mine du monde, celle de Grasberg, en Indonésie.