Agenda militant
Ailleurs sur le Web
- Un nouveau polar décolonial de Dominique Natanson (13/10)
- BUDGET 2025 : Les 10 mesures phares du Nouveau Front Populaire (13/10)
- "MARRE D’ÊTRE TRAITÉES COMME DE LA MERDE !" AU COEUR DE LA LUTTE DES FEMMES DE CHAMBRE (13/10)
- S’attaquer au problème de l’extrême droite en Grande-Bretagne (13/10)
- "In the Tracks of Marx’s Capital" : recension de Michael Roberts (12/10)
- Appel à la solidarité avec les palestiniens et les libanais (12/10)
- Salarié dans une entreprise "familiale" de chimie (12/10)
- Etats-Unis : la crise de régime et les tâches des communistes (12/10)
- Sri Lanka, marxist or not marxist ? (12/10)
- Du terrorisme au terrorisme d’État – par Jean Ziegler (11/10)
- Mort de Gilles Reynaud, infatigable défenseur des travailleurs du nucléaire (11/10)
- PROPAGANDE D’ISRAËL : POURQUOI BFMTV A CENSURÉ RIMA HASSAN (11/10)
- À l’Assemblée, ça FLINGUE de partout ! Michel Barnier ne contrôle rien (10/10)
- "La zone euro est la cause du problème français" avec Yanis Varoufakis (10/10)
- ISRAËL/PALESTINE : APRÈS LE 7 OCTOBRE, BILAN D’UN AN DE PROPAGANDE ET DE COUPS DE FORCE (10/10)
- Décès de Régis Desvaux, ancien militant de la LCR et du NPA (09/10)
- Décès de Jean-Claude Farré, ancien militant de la LCR (09/10)
- La malédiction de l’or (09/10)
- "L’économie martiniquaise repose sur un modèle hérité du modèle économique colonial" (09/10)
- 14 milliards d’euros d’économies sur le budget de la Sécu ! C’est non… (09/10)
- Le Liban, un pays fragilisé devenu nouveau front de guerre (09/10)
- Élargir les bases socio-électorales de la gauche : nécessités, difficultés et incertitudes (09/10)
- Une histoire du Front Populaire | #AMFIS2024 (09/10)
- Procès en antisémitisme - Les médias contre la gauche (Episode 1) (09/10)
- La Palestine avant le 7 octobre (08/10)
Liens
- Notre page FaceBook
- Site de la france insoumise
- Site du NPA-Révolutionnaire
- Site anti-k.org
- Le blog de Jean-marc B
- Démocratie Révolutionnaire
- Fraction l'Étincelle
- Révolution Permanente (courant CCR)
- Alternative Communiste Révolutionnaire (site gelé)
- Ex-Groupe CRI
- Librairie «la Brèche»
- Marxiste.org
- Wiki Rouge, pour la formation communiste révolutionnaire
Mélenchon et la CGT, l’heure du désamour
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
http://www.editoweb.eu/nicolas_maury/Melenchon-et-la-CGT-l-heure-du-desamour_a11754.html
Dans sa chronique, Michel Noblecourt explique pourquoi la CGT n’appelle pas à participer, samedi, à la marche pour la VIe République
En 2012, les drapeaux rouges de la CGT coloraient les meetings de Jean-Luc Mélenchon. Le candidat du Front de gauche avait même été la vedette d’un rassemblement organisé par la centrale syndicale sur la réforme des retraites, le 31 janvier 2012, au Zénith à Paris, où il avait fait l’objet d’une longue ovation.
Cinq ans plus tard, la CGT n’est plus dans la roue du porte-parole de La France insoumise. Aucune de ses fédérations n’appelle ainsi à participer, samedi 18 mars, à la marche pour la VIe République. M. Mélenchon, qui ne veut pas « rassembler des sigles » mais « fédérer le peuple », semble en avoir pris son parti. Interrogé par L’Humanité Dimanche du 12 mars, sur son souhait de ne pas voir de « drapeaux d’organisations », l’ancien ministre explique son « souci de faire en sorte que [nos] partis ne donnent pas le sentiment de s’approprier la marche ». « Venez avec des pancartes, des slogans, des revendications, lance-t-il. Et, bien sûr, mettez vos badges ! Mais agissons pour que tout le monde soit à l’aise. »
A l’aise, la CGT ne l’est plus avec le candidat de La France insoumise. En 2012, plusieurs fédérations (services publics, énergie, cheminots) avaient roulé ouvertement pour M. Mélenchon. Lorsque, en 2014, le 12 avril et le 15 novembre, le Front de gauche avait organisé des « marches contre l’austérité », plusieurs secteurs cégétistes (culture, finances, équipement, organismes sociaux, services publics, chimie, livre, agriculture, fonctionnaires) avaient apporté leur concours. Alors secrétaire général, Thierry Lepaon s’en était ému. « On ne se sert pas de son étiquette politique dans la CGT », avait-il asséné, impuissant à venir à bout de la « confusion » qu’il dénonçait.
« Prise de distance »
Changement de décor en 2017. Avant la primaire à gauche, Philippe Martinez avait estimé, dans Les Echos du 16 janvier, que « Valls, Hamon, Macron, Mélenchon… tous sont loin de la réalité du monde du travail ». « Cette déconnexion est grave », avait ajouté le secrétaire général de la CGT. Tous dans le même sac.
Si la CGT a coupé le cordon avec le Parti communiste, certaines fédérations, comme l’énergie et les cheminots, en restent proches. Mais, dans l’élection présidentielle, aucune ne soutient M. Mélenchon. « Cette prise de distance, souligne un dirigeant cégétiste, s’explique par les positions de Mélenchon sur l’avenir du nucléaire et l’industrie et par son refus d’un rapprochement avec Hamon. » La tiédeur du soutien communiste joue aussi. Entre La France insoumise et la CGT, c’est l’heure du désamour.
Le Monde