Agenda militant
Ailleurs sur le Web
![S’abonner au flux RSS [RSS]](images/rss.jpg)
- Avec l’inflation, les fonctionnaires seront-ils presque tous au SMIC en 2027? (05/07)
- Taha Bouhafs sort de son silence et conteste les accusations de violences sexuelles (05/07)
- Palestine: Un jeune manifestant blessé par balle (05/07)
- Royaume-Uni :40.000 travailleurs de British Telecom votent la grève (05/07)
- Revue des livres : numéro 9 – janvier-février 2013 (05/07)
- Le communiqué qui aurait du être écrit (04/07)
- De l’Utopie à la Science (04/07)
- "L’archipélisation du pays se propage aujourd’hui à la sphère parlementaire" par Jérôme Fourquet (04/07)
- HISTOIRE DE LA POLICE : SERVICE PUBLIC OU ARME DU POUVOIR ? (04/07)
- Les profits de l’industrie d’armement atteignent leur apogée (03/07)
- OTAN : de mal en pis (02/07)
- Sahel : vers une autre politique que le tout sécuritaire (02/07)
- Programme de la NUPES : une prise en compte réelle de l’écologie, qui exigera des choix anticapitalistes (02/07)
- Austerlitz : les révélations du rapport de la chambre régionale des comptes (02/07)
- Grève du rail en Grande-Bretagne: "C’est la guerre de classe !" (02/07)
- Qu’est-ce que "l’avant-garde" ? (02/07)
- Victoire de la gauche en Colombie : quelles perspectives ? (02/07)
- COMMENT LA MACRONIE VEND NOTRE SANTÉ AU PRIVÉ (02/07)
- Les élites économiques favorisèrent le nazisme, et en furent récompensées (02/07)
- Années de plomb : la cour d’appel refuse l’extradition des anciens militants italiens d’extrême gauche (02/07)
- Équateur : signature d’un accord entre le gouvernement et les indigènes (01/07)
- Colombie: la commission de la vérité rend son rapport sur le conflit armé (01/07)
- Salaires: la CGT, un «salaud de patron» comme les autres? (01/07)
- "Nouvelle école" : le télécrochet qui ringardise (encore) la "Star Ac’" (01/07)
- Pourquoi Charles de Courson est devenu une star pour la NUPES, le temps d’un vote (01/07)
Liens
- Notre page FaceBook
- Site du NPA
- Démosphère (Paris, IdF)
- Site anti-k.org
- Le blog de Jean-marc B
- CGT Goodyear
- Démocratie Révolutionnaire
- Fraction l'Étincelle
- Anticapitalisme & Révolution
- Révolution Permanente (courant CCR)
- Alternative Communiste Révolutionnaire (site gelé)
- Ex-Groupe CRI
- Librairie «la Brèche»
- Secteur jeune du NPA
- Marxiste.org
- Wiki Rouge, pour la formation communiste révolutionnaire
Hollande veut-il la vérité sur l’assassinat de Thomas Sankara?
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
http://mondafrique.com/francois-hollande-veut-verite-lassassinat-de-thomas-sankara/
Le 15 octobre 1987, le capitaine Sankara, alors chef de l’Etat, était tué par ses frères d’armes devant la villa du Conseil de l’entente, siège du Conseil national de la révolution (CNR).
Circulez, il n’y a rien à voir
Trente ans après, son meurtrier n’était toujours pas identifié. Le régime burkinabé a en effet toujours refusé d’ouvrir une enquête sur les conditions tragiques de l’assassinat d’une des grandes figures révolutionnaires des Indépendances africaines.
La donne a radicalement changé depuis le renversement du président Blaise Caparoé et l’arrivée au pouvoir d’un gouvernement de transition. Son corps a été exhumé par la justice militaire burkinabè qui a ouvert une enquête à la demande des autorités de transition. Le jour de sa mort, Thomas Sankara portait un survêtement rouge avec des rayures noires. Telles sont les découvertes faites par l’équipe chargée de procéder à l’exhumation du corps de l’ancien président.« Les opérations sont aussi minutieuses qu’une fouille archéologique, explique Me Bénéwendé Sankara, avocat de la famille de l’ex-chef de l’Etat. Son corps avait été posé à même le sol dans la tombe. Il n’y a plus que des morceaux de tissus et des ossements ».
Depuis, un juge d’instruction, François Yaméogo, a été chargé de l’enquête sur les conditions de cet assassinat. La magistrat a lancé une commission rogatoire en France pour demander la levée des documents classés secret défense par les services français et qui concernent cet événement dramatique. La France en effet a traditionnelement maintenu une présence militaire forte au Burkina, y compris par la présence d’une antenne de la DGSE (services extérieurs français). De forts soupçons existent sur sa participation directe ou indirecte dans cet assassinat d’un Président qui affichait son indépendance face à la Françafrique.
Lettre de Pouria Amirshahi à Hollande
Après une nouvelle rencontre avec les avocats et la famille de Thomas Sankara à Ouagadougou, le député des français de l’étranger Afrique de l’Ouest-Maghreb, Pouria Amirshahi, a transmis, dimanche 19 mars, une demande officielle au président de la République François Hollande de levée des archives pour aider à « l’établissement de la vérité » sur l’assassinat de l’ancien chef d’Etat burkinabé. De tels documents bénéficient d’une absence totale de publicité s’ils concernent « les intérèts fondamentaux de l’Etat », touchant à la politique extérieure, la sûreté de l’Etat et la sécurité publique. » L’articulation entre la sûreté de l’Etat, le droit au respect de la vie privée et la possibilité pour la société de se saisir des enjeux historiques, écrit le député à François Hollande, est une question majeure dans un pays démocratique ». Et d’insister sur la nécessité de trouver « un équilibre » qui permette aux historiens de faire leur travail: « L’écriture de l’histoire ne doit pas être instrumentalisée par les enjeux politiciens »
Le président Hollande qui aura montré, durant son quinquennat, une indulgence coupable pour les chefs d’Etat du « pré carré français » – les Bongo, Sassou ou Issoufou – saura-t-il saisir l’opportunité de cette levée du secret défense pour se refaire une image plus favorable aux droits humains?