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SNCF: deux délégués FO en conseil de discipline pour des tweets
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Deux délégués du syndicat FO-cheminots, convoqués mercredi en conseil de discipline pour des tweets jugés "insultants" par la direction, risquent des sanctions allant jusqu'au licenciement, a-t-on appris de sources concordantes.
A l'appel des organisations FO, CGT et SUD de Saint-Lazare, plus de 200 personnes ont participé à la mi-journée à un rassemblement contre "la répression syndicale" devant la gare parisienne, où les deux cheminots sont élus du personnel, a constaté une journaliste de l'AFP.
L'un des deux délégués, Eric Bezou, a dit à l'AFP "s'être mis à tweeter pour répondre à la désinformation de la direction" sur les réseaux sociaux, notamment "sur l'absentéisme et les grèves".
"J'ai créé le hashtag #tartuffesociopathe", "+Tartuffe+ car ils sont incapables de diriger un établissement et +sociopathe+ parce qu'ils font du mal aux agents et aux usagers", explique-t-il.
Interrogé, un porte-parole de la SNCF a évoqué "des faits graves", "des insultes explicites et personnelles vis-à-vis de leurs managers".
Les délégués risquent une sanction allant d'"une mise à pied d'un ou plusieurs jours jusqu'à la radiation" de l'entreprise, a-t-il précisé.
Dans cet établissement de 1.700 salariés, CGT, SUD et FO dénoncent une montée des procédures disciplinaires. "La moindre chose est utilisée contre nous", rapporte Michel Delaporte (CGT). Rappelant l'enquête ouverte à l'automne après les "insultes" consignées dans un document par un manager contre des salariés, il accuse "la direction de s'assoir sur toutes les règles".
"On conteste fortement les allégations de répression syndicale. Il n'y a pas de croissance particulière des mesures disciplinaires à l'encontre des représentants syndicaux", qui représentent "une très faible minorité des dossiers", a déclaré le représentant SNCF, refusant de communiquer des chiffres.
Lors du rassemblement, le billet de la chroniqueuse de France Inter Audrey Vernon, consacré au récent suicide d'un délégué Sud-rail de Saint-Lazare, retiré depuis du site internet de la radio, a été rediffusé, suivi d'une minute bruyante d'hommage. De nombreux manifestants portaient sur leurs vêtements le message "Ils sont responsables de la mort d'Edouard. Nous les ferons condamner!!!".
La candidate de l'extrême gauche à la présidentielle Nathalie Arthaud (LO) a pris la parole pour dire "son émotion et sa colère" après ce suicide. Philippe Poutou (NPA) était aussi présent.
Le 15 mars, entre 1.000 et 2.000 personnes s'étaient rassemblées dans la gare en mémoire du délégué, "victime de la répression syndicale", selon Sud-rail




