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Nicaragua : Sandinisme ou « daniélisme » ?
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
Les récentes élections de novembre 2016 – remportées par le ticket présidentiel du Front sandiniste de libération nationale (FSLN), Daniel Ortega Saavedra et Rosario Murillo (vice-présidente) – rouvrent le débat sur l’évolution de ce parti, notamment au sein des forces qui appuyèrent dans les années 1980 la révolution sandiniste au Nicaragua.
Comment en sommes-nous arrivés là, aujourd’hui ? Et je ne dis pas : comment le Front sandiniste en est-il arrivé là ?... Parce que le Front sandiniste n’existe pas. Aujourd’hui, seul un groupe politique autour du caudillisme de Daniel Ortega continue à maintenir le sigle FSLN, mais il n’y a plus ni mystique, ni normes, ni programmes, ni débats, il n’y a plus rien. Et qui en est responsable ? Les responsables du fait que Daniel Ortega soit là où il se trouve, ce sont en premier lieu ceux qui ont lutté contre la dictature de Somoza, toutes les générations qui, il y a quarante ans, ont lutté contre une dictature et ensuite ont permis à ce type de se retrouver aujourd’hui au pouvoir. Durant des années, il y eut des contradictions importantes, mais nous avons laissé passer le temps… Oui, nous sommes coupables, certains plus que d’autres. Maintenant, une dictature dynastique débutante se dresse sous nos yeux, face à notre conscience, et nous défie.




