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Bure: Des experts pointent les lacunes du projet de stockage
Ces articles de la rubrique « Ailleurs sur le web » sont publiés à titre d'information et n'engagent pas la Tendance CLAIRE.
DECHETS RADIOACTIFS Un rapport de l’Institut de la radioprotection et de la sûreté nucléaire, relayé par «Le Monde», estime que le projet Cigéo pose encore des questions de sûreté sur quatre points majeurs…
- A Bure, dans la Meuse, la France projette d’enfouir à 500 mètres de fond ses déchets radioactifs les plus dangereux, nocifs sur des centaines de milliers d’années. S’il obtient les validations, Cigéo pourrait être mis en service en 2025.
- Dans un rapport, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire pointe des lacunes dans la sûreté, notamment la maîtrise du risque d’incendie dans les galeries souterraines.
Un rapport de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) pointe des lacunes sur la fiabilité du futur site d’enfouissement des déchets les plus radioactifs à Bure, dans la Meuse. Porté par l’ Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs), ce site d’enfouissement, baptisé Cigéo (Centre industriel de stockage géologique) vise à enterrer à 500 mètres sous terre, dans une couche d’argile, les déchets radioactifs les plus dangereux de l’industrie nucléaire française, nocifs pour certains d’entre eux sur des centaines de milliers d’années.
Quatre points majeurs posent encore questions
La demande d’autorisation de création de Cigéo doit être déposée dans le courant du deuxième semestre 2018 pour une mise en service en 2025, rappelle Le Monde qui relate le rapport de l’IRSN ce mardi. Mais l’Andra a encore du travail pour espérer obtenir une quelconque autorisation si on en juge par les conclusions de l’IRSN, institut sur lequel s’appuie l’ Autorité de sûreté nucléaire (ASN) pour prendre ses décisions.
« Le projet a atteint, dans l’ensemble, une maturité technique suffisante, commencent les experts avant de rappeler que, la possibilité d’aboutir à une démonstration de sûreté probante (…) pose encore questions sur quatre points majeurs. »
Une faible maîtrise des risques incendie ?
C’est surtout sur la « maîtrise des risques liés à l’incendie sans une alvéole de stockage de colis d’enrobés bitumineux » que s’alarme l’IRSN. Ces enrobés bitumineux, qui représenteraient 18 % du nombre total de fûts stockés à Cigéo, sont des boues issues du traitement du combustible nucléaire, qui sont conditionnées dans un enrobage de bitume, précise Le Monde. « Ces produits gardent une réactivité chimique qui peut se traduire par un dégagement de chaleur, explique au Monde François Besnus, directeur de l’environnement à l’IRSN. En cas de départ de feu, le danger est un emballement thermique propageant l’incendie. Ces matières sont difficiles à refroidir, c’est donc le scénario à éviter à tout prix. »
L’IRSN s’inquiète aussi que « la possibilité de retrait de colis accidentés (…) n’a pas été étudiée » et relève « qu’il n’est pas acquis que la conception retenue par l’Andra permette d’exercer, pendant la phase d’exploitation, une surveillance adaptée. » Enfin, l’IRSN estime que le « scénario d’effondrement se produisant pendant la construction ou l’exploitation de Cigéo » doit être pris en compte et le risque sismique, après obturation de l’installation, mieux évalué, liste Le Monde.
Du grain à moudre pour les antinucléaires
Ce rapport de l’IRSN a de quoi donner des arguments supplémentaires aux opposants au projet Cigéo fortement mobilisés à Bure. Depuis un an, des militants antinucléaires occupent ainsi le bois Lejuc, une zone stratégique du projet d’enfouissement des déchets de l’Andra.




